Vu de l’estuaire de la Gironde, l’exutoire du chenal principal du marais de Reysson, l’estey de l’Un. À droite en arrière plan, le château de Boscq à Saint-Estèphe (source: Gilles Messian, Flickr licence cc-by-2.0.)
[Cette visualisation est l’accompagnement d’un article soumis à la revue en ligne EspaceTemps.net]
Le marais vu du ciel en 2015
Dominante de maïsiculture, proximité des vignobles.
Par quelles démarches institutionnelles de cartographie et de délimitation de zones humides ou inondables le marais de Reysson a-t-il été concerné depuis le début des années 2000 ?
Le ‘plan de prévention des risques d’inondation’
(2003)
Les constructions nouvelles sont interdites en zone rouge, limitées en zone jaune.
Les ‘zones humides élémentaires’
(Avant 2007)
Cartographiées dans le cadre du SDAGE Adour-Garonne, par compilation d'inventaires
Les ‘zones vertes’
(2008)
Cartographiées au 1/25 000e, dans le cadre du SAGE de l’estuaire de la Gironde
Les ‘zones à dominante humide’
(2011)
Cartographiées au 1/250 000e dans le cadre du SDAGE Adour-Garonne
Les ‘enveloppes territoriales des zones humides’
(2011)
Cartographiées au 1/25 000e, dans le cadre du SAGE de l’estuaire de la Gironde
Les ’réservoirs de biodiversité ‘milieux humides’
(2013)
Identifiés dans le cadre de l’état des lieux des continuités écologiques en Aquitaine
Une résultante temporaire :
un mille-feuille de démarches cartographiques/réglementaires
sur « l’humide » et « l’inondable »...
... avec des parcelles viticoles incluses à des degrés plus ou moins forts dans les zonages
(en hachures violettes, la vigne en 2011)
Réalisation : B. Hautdidier.
Sources : IGN (BD Ortho 2015 et BD Topo), SMIDDEST, Agence de l’eau Adour-Garonne, PIGMA.