MAROC*62 > J9 Jeudi 6 mars 2025 : Zagora > Agdz

Ci-dessus : Vallée du Drâa, " la garde meurt mais ne se rend pas " Waterloo, 18 juin 1815, mot du général Michel, décédé ce jour-là.

Cliquer sur les photos pour les agrandir puis les réduire, également sur smartphone…

Pour la 62e fois au Maroc…

Le parcours du jour : Zagora > Agdz, 103 km.

Nous quittons Zagora pour Agdz par la vallée du Drâa, anciennement très verdoyante, hélas après 7 ans de sécheresse la palmeraie souffre.

Le Drâa, le plus long fleuve du Maroc, 1100 km, prend sa source au Nord de Ouarzazat, j'y étais à vélo le 2 avril 2007 ! Il se jette dans l'océan atlantique au Nord-Ouest de Tan-Tan, notre quatuor s'y est baigné le 31 janvier 2024 !

2 avril 2007, la source du Drâa...

... et l'embouchure, 31 janvier 2024 !

Une boucle du Drâa.

Au pied d'une tour de guet...

... un oiseau construit son nid...

Avec tout de même un peu de verdure en contrebas.

La châine du jebel Kissan

La palmeraie devant le vieux ksar Taguersift.

Tout un art, la construction de cet escalier !!!

Sortie d'école à Tamelalt.

Aït Hammou, séquence reconstitution : Le 15 mars 2014, avec les GDT, nous partions de cet endroit pour un trek le long du Drâa et dans le désert. L'acacia a bien poussé mais le marabout ne s'est pas trop dégradé, seuls quelques bâtiments à l'arrière ont disparus. Merci à l'équipe photo qui a trouvé le bon cadrage pour ce remake rigolo.

Sur la route, le frémissement d'un voile...

In extremis, juste avant Agdz, une jolie place pour le pique-nique au milieu des cultures. Avec un verre de vin... il faut finir les bouteilles !!! Et vue sur " le tajin " du jebel Kissan.

AGDZ : écriture dans les trois idiomes régionaux, en tifinagh ⴰⴳⴷⵣ, en arabe اݣدز et en phonétique Agdez. Ce nom berbère signifie “ lieu de repos “ le bien nommé…

Jeudi c'est jour de souk, l'on en profite pour aller admirer les beaux légumes et faire provision d'avocats, hier c'était abstinence et pain sec !! En tout cas pas la faute à Evy.

Arrivée au Chant des Palmiers, qui porte bien son nom.

Il ne fait pas chaud malgré l'azur du ciel, l'équipe est aux petits soins et la cheminée de la salle à manger est bien garnie. Le feu crépite, cela augure d'une belle soirée, même en musique, Evy ne peut résister à l'appel de la guitare.

Et pour la nuit, chambre avec cheminée allumée aussi. Un bonnet et une tonne de couvertures berbères, la nuit sera douillette.

Et des marabouts bien sûr...

Tout au long de la vallée du Drâa il y a pléthore de marabouts, des connus, des connus abîmés et quand même encore des inédits...

Juste à la sortie Nord de Zagora, le N° 229, encore à contrôler lors d'une prochaine visite.

Un nouveau, Oulad Ayoub, sidi ?

Un nouveau, Oulad Ayoub, sidi ?

Le N° 225, Tizguin, sidi Ali ou Houssayn, 12 ans plus tard, amputé de sa partie supérieure, quel massacre !!! À droite le 6 mars 2013, 12 ans jour pour jour.

Le N° 29-04, Timsla, sidi Moulay Youssef, faisant partie d'un groupe de 4 marabouts, encore assez en état. À droite en décembre 2011.

Le N° 109, Ifrioun, sidi ? À droite en décembre 2022 et depuis 2013 entouré d'un grand mur. C'est aussi le début de la fin !

Le N° 027, Takilt, sidi Sâd. Une coupe verticale, afin de mieux voir l'intérieur ? À droite en décembre 2011, il était si beau !!!

Le N° 026, Zawiat Abarnous, sidi Slimimout. À droite en février 2020, la déchéance commence par le sommet !

Le N° 300, Aït Hammou, sidi Amar. Un marabout (celui de la reconstitution) à 2 entrées, sans déprédation.

Le N° 222, Aït Khilfoun, sidi Abdelkassi. À droite le 6 mars 2013.

Un nouveau, Aït al Kaïd al Mir, sidi Charqî.

Le N° 115, Talât, sidi Charqî. À droite en 2013, pas de changement.

Le N° 024, Tamnougalt, sidi Abdallah bin Ali. À droite en 2011, pour une fois toujours bien entretenu.

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Le Chant des Palmiers, une nouvelle découverte, parfaite, j'y reviendrai…

CRÉÉ PAR
dominique wacker-cao

Crédits:

dominique@docker.ch