Au lendemain de ma balade dans les Gorges, les jambes sont un peu raides au moment d'enclencher les pédales. J'ai fait une approche voiture dans les gorges de la Dourbie, histoire de gagner un peu de temps.
Je démarre donc de La Roque Ste Marguerite où l'ascension vers le Causse Noir m'attend directement. Une bonne entrée en matière avec une pente majoritairement à 6-7%.
A 1565 m d'altitude, je contemple une dernière fois le panorama à 360° de ce sommet à la limite du Gard et de la Lozère, et réputé pour ses variations climatiques assez extrêmes. D'après Wikipédia, 240 jours de brouillard/an (ça va, j'ai eu du pot !), températures de -28 à +30°C, des vents fréquents à + de 200 km/h, de la neige en quantité en hiver, de fortes pluies (épisodes cévenols), tout cela à 100 km à vol d'oiseau du littoral méditerranéen où règne un tout autre climat !
Le retour sera donc essentiellement descendant, tout le D+ ayant été effectué. J'emprunte les gorges du Trévezel : une route improbable, parfois si étroite qu'il serait impossible de se croiser en voiture, assez bosselée et sinueuse, ce ne sont plus les jambes qui souffrent, ce sont les bras et les épaules ...