6PAR4 : flouter les frontières entre ville et campagne par Romain Bourceau & La FEDELIMA

Comment un projet culturel situé en milieu urbain peut-il exercer une solidarité à l’égard d’acteurs ruraux ? Et comment lutter contre l’isolement des villages, en musique ? Partout en France, autour des métropoles et des SMAC, ces questions sont posées. A Laval, en Mayenne, les actions hors les murs de la salle de concert 6PAR4 n’échappent pas à cette démarche. Mais loin des débats « ville vs campagne », son territoire majoritairement rural, très peu dense et foisonnant culturellement révèle une autre manière d’appréhender la coopération.

Au 6PAR4 à Laval, on n’a pas besoin de répéter le mot « proximité » comme un mantra pour se convaincre qu’il est à l'œuvre. En témoigne sa meilleure anecdote : avant d’être coprésidente de l’association Poc Pok, Véronique Lecomte n’était autre que… la voisine. Elle habite la maison collée au 6PAR4. Elle a un jour vu de la lumière, et est passée voir. La suite appartient à la légende : elle aura tout fait, du bénévolat à l’adhésion, pour aujourd’hui être une figure socioculturelle du département.

Et c’est justement ce voisinage qui dit tout : la proximité est une réalité vécue. Elle est au cœur de la philosophie du 6PAR4 et, plus largement, du maillage coopératif à la mayennaise. Pas d’intermédiaires inutiles, ici on est généralement à un coup de fil de son interlocuteur·ice. C’est aussi cela, le sens profond des actions menées avec et pour les territoires : faire avec celles et ceux qui sont là, proches, disponibles, engagé·es

« On pourrait croire que c'est la ville qui vient dispenser la culture, mais en réalité, on n'est qu'un partenaire parmi d'autres. » Yann Bieuzent, directeur de l'association Poc Pok qui pilote le 6PAR4 à Laval, donne le ton : ici, pas de mission civilisatrice, mais une dynamique de solidarité et de co-construction. « On est dans une logique de "copain un peu friqué". C'est nous qui avons les moyens, donc on propose. Mais on ne vient pas imposer. » Et cela passe par une grande attention à la posture : « On ne colonise pas les villages. On se retire très vite du lead si on sent que ce n'est pas à nous de le prendre. »

Vu la faible démographie (la population entière du département de la Mayenne - 305.000 habitant·es - équivaut à peine à celle de la ville de Rennes), on écarquille les yeux devant la richesse de son offre sociale et culturelle. Proportionnellement, c’est de la haute voltige. Et varié ! Un court moment de détente au contact des équipes du 6PAR4 suffit de s’en assurer : les discussions du jour alternent autour des kermesses, de la fabrication d’attrape-rêve, du passage du Tour de France, de la fête de la musique, et même de l’odeur des couloirs qui mènent aux archives des bibliothèques (spoiler : pas dingue). Comme un effet papillon, tout ce qui surgit, tout ce qui bruisse, a un effet sur son voisin. On s’en informe, on passe le mot.

De gauche à droite : Monte Dans L'Bus photo par Simon Hermine / Bib'n'Roll : photo par Albert Guihery / Jam Session : photo par Simon Hermine / Transhumance : photo par Baptiste Houssemaine / 6PAR4 au Lycée : photo par Simon Hermine / Présentation de la prog : photo par Anaïs Garnier

Depuis plusieurs années, la scène de musiques actuelles 6PAR4 - une maison qui ressemble à s’y méprendre à une auberge espagnole - multiplie les initiatives dans sa couronne et les villages de Mayenne, via moults projets : le festival jeune public Monte Dans l’Bus, le dispositif d'action culturelle itinérante Bib’n’Roll, le road trip musical Transhumance, ou encore le projet cinqtrois autour de l'accompagnement artistique. Au cœur de cette logique : la proximité, l'échange, et surtout une attention particulière au territoire dans sa diversité.

« Ce qui fonctionne le mieux, c'est de poser un cadre, de proposer des outils, puis de laisser les gens s'en emparer. » Julie Aubry, chargée des actions culturelles

Des initiatives urbaines en zone rurale ?

Julie Aubry travaille au 6PAR4 depuis quatre ans. . Elle mène « des actions qui essaient de traverser tous les âges de la vie » et vise le « déploiement d’une démarche accessible sur le 6PAR4, voire à terme sur les événements de Poc Pok. » Elle pilote notamment les interventions Bib’n’Roll dans les bibliothèques et une partie des actions culturelles jusqu’à la deuxième couronne de Laval Agglomération – petites communes rurales, où les bénévoles animent encore des espaces précieux de vie culturelle locale.

Depuis qu’elle a ce rôle, elle a eu l’occasion de réaliser que l’activité de certains villages est foisonnante et sort même des sentiers battus. Dans des communes, c’est par exemple la bibliothèque qui initie directement le projet : « certaines gardent leur bibliothèque alors qu'il n'y a que 400 habitants, et plein de choses s’y passent, note Julie Aubry. On demande souvent : “c'est quoi votre mois ?”, et on apprend qu’il y a “la fête de machin” et puis “nous, on a des sessions musicales”. Si on ne se fait pas juste un focus sur la musique par exemple ou les arts en général, en fait, culturellement il se passe plein de trucs. Et souvent, c'est très qualitatif et on n'aurait pas trouvé par nous-mêmes. »

Et quand l’initiative ne vient pas directement de la bibliothèque, Bib'n'Roll s'appuie sur la programmation des 3 éléphants ou du 6PAR4 pour faire rayonner des artistes dans les bibliothèques rurales. Mais le projet va au-delà du simple déplacement : il est pensé comme un geste de lien qui renforce les tissus culturels locaux. Luce Lopez, responsable de la bibliothèque municipale d'Argentré peut en témoigner : « Lorsque j’ai intégré le réseau des bibliothèques de Laval Agglo, je n’ai pas tout de suite accueilli des actions surprenantes. Mais les actions menées par le 6PAR4 nous ont ouvert des expériences intéressantes. Elles nous permettent d’avoir accès à des artistes que nous ne pourrions pas programmer parce que nous ne les connaissons pas et que le budget d’action culturelle est limité dans une structure comme la nôtre, petite et en milieu rural. A titre d’exemples : lecture d’albums accompagnée de musique, atelier mêlant musique et langue des signes, concert electro modulaire… »

Bib'n'Roll : photos par Albert Guihery

Ces rendez-vous s’organisent sur le temps long, au rythme du territoire et de ses ressources : ici une médiathèque, là un centre social, ailleurs une école primaire, un EHPAD, etc. Véronique Lecomte, la voisine devenue coprésidente de Poc Pok, est plutôt impliquée dans la commission action culturelle avec Julie : « Je suis enseignante au départ. Maintenant je travaille dans un lycée plutôt sur une coordination d'actions auprès de filières technologiques et de BTS. Pendant Les 3 éléphants, on accueille des spectacles dans mon lycée, mais aussi une expo d'un EHPAD dans la cour. » Tout le monde se parle, et se découvre. Dans ces lieux, il arrive à Julie Aubry d’entendre l’adage selon lequel « la culture, ce n'est pas pour moi », mais elle ne s’avoue jamais vraiment vaincue : « On l’entend parce qu’on travaille avec pas mal d'acteurs du social, du handicap, de la santé. Ce qu’on fait, c’est qu’on explique notre métier tout simplement, ce qu'on fait à l'année, comment on remplit nos journées. Du concret pour qu'on puisse commencer à entrer en interaction. Donc on vient souvent avec des propositions pas descendues du ciel. Pas trop lunaires. »

Alors non, il ne s'agit pas de donner le mode d’emploi du parfait territoire prédéfini, mais bien de faire émerger une dynamique propre à chacun. C’est ce que raconte Nathalie Talbot, formatrice à l’Ecole de la deuxième chance (E2C) qui accompagne des jeunes adultes sans emploi dans l’insertion professionnelle. « Cette année, nous avons mené des actions avec le 6PAR4 dans le cadre du festival des 3 éléphants : visite de la scène lavalloise de musiques actuelles, découverte de métiers techniques et de production artistique, rencontre d'un groupe de musicien mayennais en résidence, participation à un projet collectif "Fait Main" et l'engagement bénévole. Toutes ces actions s'inscrivent dans la formation de nos jeunes dont fait partie l'ouverture culturelle, l'éveil de la curiosité, l'engagement de soi et l'art de la rencontre. »

Ce point est d'autant plus sensible qu'il touche à une équation culturelle ancienne : est-ce à la campagne de venir à la ville ? A la ville de se déplacer ? Ni l’un ni l’autre ? Guillaume Levallois (Les 3 éléphants, Transhumance) et Léo Bouflet (Party Teuf, Transhumance), tous deux organisateurs et programmateurs d’événements, épousent une vision ouverte sur la question.

Léo Bouflet, membre du conseil d'administration de Poc Pok, aussi technicien du son, incarne une approche DIY, à travers son projet Le Party Teuf. Implanté sur la commune de Laval, Le Party Teuf organise des soirées concerts souvent engagées et engageantes, mais n’a pas vocation à sortir de la ville. Léo est également investi dans l’association Les Mouillotins dont le slogan est clair : Rural is not dead.

Parallèlement, Guillaume Levallois incarne un autre versant de l'action du 6PAR4 : celui de la programmation itinérante et de la médiation culturelle. Programmateur attentif à la fois à la scène émergente et aux réalités territoriales, il participe activement au déploiement des concerts hors les murs dans des lieux atypiques : une brasserie locale par exemple, écrin d’un jour du road trip musical Transhumance. Et le festival jeune public Monte Dans l’Bus qu’il programme en partie s’établit partout dans l’agglomération. Pour lui, la notion de territoire n’est pas un obstacle mais un levier : elle permet de repenser la place de l’artiste, de l’équipe technique, du public, et de faire de chaque date une aventure humaine et artistique. « On est là pour proposer des expériences sensibles. Ce n’est pas tant la quantité de décibels que la qualité du lien qui compte. »

Ce travail d’adaptation est essentiel. Il permet d’éviter l’écueil d’un rapport vertical entre centre urbain et périphérie. Il encourage au contraire des formes de coproduction souples, où l’initiative locale est valorisée.

Transhumance : photos par Baptiste Houssemaine

Idée : Rassembler sous le même drapeau

« Il y a un musicien que je connais depuis des années. Il habite à Saint-Denis-de-Gastines et il ne savait même pas qu’il y avait un studio à côté de chez lui. » Charlène Houdayer est « cheffe » du projet cinqtrois, qui regroupe les propositions d'accompagnement du 6PAR4 à l'échelle du département. « Avant, nous apprend Charlène, on avait plusieurs dispositifs avec plein de noms mais qui regroupaient quasiment les mêmes partenaires. Donc, il y a eu l'idée de créer une marque cinqtrois qui réunit toutes les propositions que le 6PAR4 met en place avec ses partenaires pour la scène locale. »

L'existence même de ces projets itinérants - situés à quelques kilomètres les uns des autres - remet en question l'idée d'une centralité culturelle. Dans un territoire comme la Mayenne, où Laval reste une ville moyenne au maillage rural, la décentralisation n'est pas un concept théorique : elle est nécessaire. D’autant plus que la mobilité y est limitée, et que les publics éloignés – jeunes, familles, personnes âgées, personnes en situation de handicap – ne disposent pas toujours des moyens logistiques pour accéder aux propositions concentrées en ville.

A titre d’exemple, l’unique ligne de TER en Mayenne dont un arrêt a été supprimé par la Présidente de région… « Il y a pas mal de jeunes qui utilisent ce réseau pour aller au lycée par exemple » note Charlène Houdayer, responsable de l’accompagnement musical sur le territoire à travers le projet cinqtrois. « Si la fermeture d'arrêts de TER s'accentue, il y a un risque que les territoires ruraux soient plus isolés, sans oublier l’augmentation du prix du carburant qui va restreindre les déplacements. L’accès aux services sera d’autant plus compliqué et il sera toujours important qu’on puisse poursuivre nos actions à échelle départementale. »

Le projet cinqtrois incarne cette philosophie. Il fédère studios de répétition, conservatoires, écoles de musique, dans une logique d’appui aux pratiques musicales. Et ce, en intégrant les contraintes : absence de studios dans certains territoires, manque de personnel formé, mais aussi énergie des collectifs locaux. Cette plateforme permet une identification souple des musiciens, une mutualisation des ressources et un accompagnement sur mesure.

Ce travail suppose aussi une certaine souplesse : les équipes du 6PAR4 travaillent avec des acteurs aux ressources inégales et se placent plutôt en tant que nœud dans un réseau décentralisé. Il est enfin la loupe qui met en valeur des projets déjà en ordre de fonctionnement.

Comment mesurer l’impact ?

Parmi les nombreux enseignements, une réalité persiste : les publics ne se mêlent pas si facilement. Julie Aubry confie : « L'idée de faire se rencontrer des habitants de Laval et ceux des communes rurales... c'est très utopique. En pratique, chacun reste souvent chez soi. »

Malgré cela, des graines sont semées. Par les ateliers, par les propositions participatives, par le "faire avec". Des ateliers de fabrication de boîtes à rythme, des performances dans les parcs ou les maisons de quartier, des concerts à la médiathèque, tous ces formats permettent à des publics qui ne se rencontrent jamais de cohabiter brièvement. « On a eu des retours de gens qui disaient avoir refait la flûte harmonique comme ils l’avaient appris dans un atelier. C'est là que l'on mesure l'impact » scande Julie Aubry. C’est aussi ce que note Guillaume Levallois, à la baguette de projets en ville (Les 3 éléphants) mais aussi dans le département, avec Transhumance et Monte Dans l’Bus : « C’est aussi par la pratique qu’on ouvre des portes. Pas en expliquant ce qu’est la culture, mais en la vivant. »

L’impact est donc dans le quotidien, dans la transmission discrète, pas forcément dans la mobilisation de masse. Et il est d'autant plus fort que ces propositions concernent parfois des publics très éloignés de l'offre culturelle. « Quand on bosse avec des ITEP (Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique), rappelle Julie Aubry, des structures médico-sociales ou même des publics éloignés, on voit à quel point c'est précieux. La culture, c'est un levier d'interaction. »

Et dans certains cas, cela va plus loin : des jeunes accompagnés dans le cadre d’ateliers reviennent ensuite en spectateurs, ou deviennent bénévoles sur les festivals.

Bib'n'Roll : photo par Albert Guihery / Poc Pok au Lycée : photo par Simon Hermine

En creux, lutter contre les discriminations et le découragement

« On est dans une zone encore relativement préservée des votes d’extrême droite, mais on sent les lignes bouger. » Ces paroles de Yann Bieuzent ne sortent pas de nulle part. L’actualité de 2025 en témoigne. En mai, à Mayenne, les associations Tribu et Le Kiosque doivent annuler la soirée prévue dans le couvent de la Visitation sous pression de groupuscules locaux d’extrême droite. Le maire condamne alors « une campagne de désinformation virulente », une vague d'indignation sur les réseaux, des pressions politiques et une polémique autour du caractère sacré du lieu - pourtant désacralisé. « Moi ça m'inquiète qu'on en arrive là. », lâche Véronique Lecomte. Ne lâcher aucun bout de territoire de l’isolement, mais pas uniquement. Pour Léo Bouflet, « ce qui nourrit les extrêmes, c’est le sentiment d’être exclu, ou surplombé. Si on fait vraiment avec, en égalité, on construit autre chose. »

Comme partout, les tensions existent, même si elles sont peu exprimées frontalement. Charlène Houdayer nuance : « On n’a jamais senti d’hostilité. Mais il y a un besoin de reconnaissance, de valorisation du local. »

Pourtant, au-delà des spectacles ou des chiffres de fréquentation, ce sont les liens tissés qui comptent. Le souvenir d’un atelier partagé, la rencontre entre un·e habitant·e et un artiste, une première expérience de scène... C’est dans ces instants fragiles que réside la vraie valeur du travail. Yann Bieuzent résume : « Ce qu’on retient, ce sont les sourires. C’est d’avoir été là, avec, pas à côté. » Et Julie Aubry abonde : « On ne changera pas le monde avec un concert. Mais on peut changer une soirée, une image de soi, un souvenir. Et ça, ça compte. » Grâce aux ateliers « Fait-Main » de Julie, Yann Bieuzent raconte les expériences uniques de gens qui vont rencontrer des artistes : « On avait une habitant·e qui faisait du canevas et qui a décoré les loges d’un artiste, des enfants qui travaillaient avec des personnes en situation de handicap, qui étaient sur des parcours de migration, ou délocalisées par rapport à leur famille. »

Tous évoquent la nécessité d’un renforcement des liens, d’un accompagnement encore plus fin, et d’une réflexion collective sur les modèles économiques. « Si j’avais un budget illimité ? Je ferais un bus qui tournerait toute l’année, avec des artistes, des médiateurs, du matos », imagine Julie Aubry.

Monte Dans L'Bus : photos par Simon Hermine

L’archipel d’initiatives en Mayenne raconte enfin la notion de vivre et habiter son territoire. Véronique Lecomte en est l’une des plus éclatantes illustrations : « Moi, je suis une grande bénévole dans l'âme, c'est-à-dire que j'ai suivi le bénévolat dans toutes les associations qui ont accompagné mes enfants, associations sportives, tout ce qui était autour de l'école, la maison de quartier, puis dans l’urgence sociale, contre les violences intrafamiliales, la protection des femmes, des enfants, de la prostitution. »

La ville doit-elle absolument être solidaire du territoire rural ?

Répondre à la question suppose de dépasser la simple description des actions pour en dégager les enseignements. L’expérience du 6PAR4 montre d’abord que la présence d’un équipement culturel en ville ne prend sens que si cette centralité accepte de se mettre en mouvement. Le passage régulier d’artistes, d’intervenant·es ou de technicien·nes dans des communes crée un continuum qui redéfinit la carte culturelle. Il ne s’agit pas de dédoubler l’urbain dans le rural, mais de reconnaître que les villages ne sont pas des marges : ils deviennent des points d’ancrage déjà actifs, qui deviennent des centres à leur façon.

La question est de comprendre comment ces espaces peuvent se renforcer mutuellement. Les actions menées révèlent que la campagne apporte au projet des qualités irremplaçables : un temps plus lent, une disponibilité différente des publics, de l’inattendu. En retour, la ville apporte un accès à des réseaux, des moyens techniques, une capacité à accueillir et accompagner des artistes.

La notion de régularité est également centrale. Une action ponctuelle peut émouvoir ou surprendre, mais seule la répétition construit une relation durable. En multipliant les allers-retours, le 6PAR4 contribue à installer une forme de confiance : on sait que l’on va se revoir, que l’expérience n’est pas isolée. Cette régularité fonde une mémoire collective. Cette expérience souligne enfin que l’avenir d’une offre culturelle partagée se joue dans la capacité à inventer des espaces et un langage commun entre habitant·es et acteurs.

En attendant, le 6PAR4 poursuit son travail de terrain, au rythme des communes, des envies et des possibles. Non pas comme un phare au centre, mais comme une lampe tempête, qui éclaire doucement, à hauteur d’humain.