Ci-dessus : marrakech, les tuiles vernissées du riad... Sara !
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Pour la 63e fois au Maroc…
Ayant bien digéré notre changement d'hébergement, ainsi que le repas d'hier chez Oska(r)l et le petit-déjeuner pas trop matinal, nous voilà prêtes à rejoindre, à Dar Bacha, le bus qui nous amènera à Tighdwin, départ de la randonnée.
La ruelle menant au riad Sara est intégralement décorée d'un rideau de verdure du plus bel effet...
... qu'emprunte Najib, toujours si agréable, poussant allègrement notre chargement un peu réduit, les grosses valises restant au riad. En évitant les chats bien sûr.
Je pensais être très maligne en proposant de s'arrêter au supermarché Atacadao sur la route de Fes, comme nous l'avions pratiqué en février dernier, mais c'était sans compter l'ouverture tardive (11 h) de la cave ! Cruelle déception, Viviane se réjouissant tellement de la dégustation au repas du soir, d'un bon vin local ! Mais comme dit Valentine " si ya ya si yapas yapas ".
Le barrage d'Aït Ziat, à Aït Ourir, en phase terminale, dont nous avons suivi l'avancée durant ces dernières années. Il devrait être terminé en fin d'année avec 2 ans d'avance sur les prévisions. Un de plus pour ce pays toujours en cruel manque d'eau.
À la sortie de Tighwin, village des Lands Rover, nous faisons connaissance avec nos muletiers Houssayn le chef, Mohammed (il y en a toujours un), Brahim, Abdiljalid et leur mule (nous en avons baptisée une Houpette et une autre sidi Oumlil, en souvenir de notre mule du m'goun). Nous retrouvons notre fidèle cuisinier 6* Ibrahim. Avec Samir notre guide, l'équipe est au complet.
Avec un grand merci à Ahmed de Marrakech-Riads, qui nous a offert ce matin une boîte de pâtisseries pour adoucir nos journées, vivement la dégustation.
Tighdwin > Asloun > Igoudman, 12 km ; 818 m de dénivelé+ : 20 km-e !!
Le parcours début le long de l'oued Zat, dont les rives se peuplent de nombreux petits commerces, restaurants, vente de souvenirs, zones de baignade (zut pas le temps), exposition (la vie chez les berbères avec une baratte manuelle) et, très important, des toilettes.
L'on prend de la hauteur, le village est déjà bien loin.
Après avoir rangé sa cantine Ibrahim nous rattrape déjà, suivi de Houpette et Mohammed, l'aide-cuisinier du jour.
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Est-ce encore loin ? Cette 1ère étape n'en finit pas, je n'en peux plus. Heureusement un filet d'eau serpente, l'on pourra y faire trempette.
Nous devions dormir dans la tente caïdale, mais ouverte à tout vent, nous l'avons transformée en cabine de plage et buanderie ! Merci Carine pour le fil de pincettes, tellement pratique.
En surplomb du douar Igoudman, l'eau est bien rafraîchissante puis tout-à-coup, le débit de plus en plus fort et le ressenti même un peu chaud. C'était l'heure pour le château d'ouvrir les vannes, pour les lavandières en contrebas et les baigneuses d'un jour ! C'est bien là où l'on apprécie ces instants de vie sauvage et que l'on se dit que l'on pense pas assez à cela en ouvrant son robinet.
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