Et si on s'intéressait aux établissements d’accueil de jeunes enfants : les crèches associatives…
La branche des acteurs du lien social et familial (ALISFA) couvre les salarié.es des crèches associatives.
Un syndicat ! Pour quoi faire ?
Pour un salarié TPE, un syndicat doit être disponible pour l’informer, l’orienter et le conseiller sur l’ensemble de ses droits : fiches de paie, contrat de travail, reconnaissance de la qualification dans l’entreprise, respect des dispositions de la convention collective dont il dépend, etc. Un syndicat doit pouvoir accompagner le ou la salarié.e dans certaines épreuves qui peuvent impacter l’exécution de son contrat de travail…
…Par exemple, une procédure de licenciement déclenchée à son encontre. Le syndicat doit être en mesure de le soutenir, avec l’aide d’un conseiller du salarié, pour préparer sa défense.
Les militant.es CFDT, ce sont aussi des salarié.es de TPE
La plupart du temps, ces militant.es sont aussi des adhérent.es de très petites entreprises ou de petites entreprises eux-mêmes été aidés dans leur vie professionnelle par la CFDT. Ils partagent leurs connaissances du droit social et des pratiques syndicales.
L’adhésion à la CFDT permet aussi de bénéficier davantage de services comme « Réponses à la carte », ou encore la possibilité de bénéficier de la plateforme UP : une offre strictement réservée aux adhérents CFDT qui permet de bénéficier d’un ensemble d’activités socio-culturelles et de réductions, comme les salariés des plus grandes entreprises.
La cotisation syndicale est déductible des impôts. Si vous n’êtes pas imposable, vous disposerez alors d’un crédit d’impôt !
Que peut faire la CFDT ?
La CFDT fait le constat de la faiblesse généralisée des rémunérations dans ce secteur qui emploie en majorité des femmes. Elle revendique une augmentation significative des salaires, à hauteur de la valeur que ce secteur apporte à notre société.
C’est la négociation de la convention collective de branche qui permet de garantir aux salariés des TPE le cadre d’une juste rémunération, de leur emploi et d’assurer l’égalité de traitement entre chacun.
Votez aux élections TPE pour la CFDT, c’est lui donner davantage de poids
Votez aux élections TPE pour la CFDT, c’est lui donner davantage de poids pour lui permettre de porter ces revendications et permettre une meilleure prise en compte de vos intérêts et l’évolution de vos droits dans les négociations en cours.
Un métier...
Le métier de l’auxiliaire petite enfance consiste à prendre en charge l’enfant bien portant, malade ou handicapé, en liaison avec une équipe pluridisciplinaire. Sous la responsabilité d’un directeur ou d’un responsable technique, l’auxiliaire petite enfance doit répondre aux besoins quotidiens de l’enfant. Ses missions sont de répondre aux besoins quotidiens de l’enfant , de veiller à sa sécurité et son bien-être, de participer aux soins spécialisés et aux activités d’éveil organisés en lien avec l’éducatrice (ce sont majoritairement des femmes) de jeunes enfants.
Mais son rôle consiste aussi à l’encadrement d’un groupe d’enfants, à entretenir et sécuriser l’environnement proche de ceux-ci.
L’auxiliaire petite enfance doit aussi assurer, selon une organisation bien définie, l’ouverture et la fermeture de la structure.
Dans une crèche ou halte-garderie, les horaires sont réguliers mais décalés (à partir de 7 heures le matin jusqu’à 19 heures le soir).
Dans le cadre d’une crèche familiale, l’auxiliaire de petite enfance a aussi un rôle de conseil et de formation auprès des assistantes maternelles fréquentant le lieu.
Ce métier nécessite des compétences telles que les capacités relationnelles, la connaissance des règles élémentaires d’hygiène mais aussi les stades de développement de l’enfant, une capacité à travailler en équipe dans le respect du projet d’établissement.
Pour accéder au métier d’auxiliaire petite enfance, il faut être de préférence titulaire du diplôme CAP accompagnement éducatif petite enfance (AEPE), de niveau 3, du bac pro accompagnement, soin, service à la personne (ASSP), de niveau 4, ou encore du diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP), de niveau 3. Des dispenses et des passerelles existent pour les personnes titulaires de diplômes relevant du secteur sanitaire et social ou avec une expérience professionnelle, par exemple les assistantes maternelles.
Réforme de la petite enfance
Depuis de nombreuses années, la CFDT revendiquait une augmentation du pouvoir d’achat de tou·te·s les salarié·e·s de la branche des acteurs du lien social et familial (Alisfa) en défendant :
- Une revalorisation générale du niveau des rémunérations. Un revenu minimum de branche à 5 % au-dessus du Smic.
- La matérialisation de la pesée des emplois par la publication obligatoire d’une fiche de poste. La suppression de la RIS (rémunération individuelle supplémentaire) et son remplacement par
- La valorisation de l’expérience professionnelle basée sur l’ancienneté dans l’emploi et le développement des compétences.
Toutes ces revendications ont été entendues et ces nouveaux droits acquis via la signature de l’Avenant 10-22 à la Convention Collective.
Formation professionnelle
La CFDT est très impliquée dans la formation professionnelle des salarié.es de la Branche. Ainsi, elle agit sans cesse pour :
- La formation de tuteurs et maîtres d’apprentissage, pour celà, elle a obtenu une prime tuteur / maître d’apprentissage, indemnisation à hauteur de 50 € bruts/mois d’accompagnement d’un alternant.
- Une prise en charge des frais de participation aux jurys de VAE pour soutenir la participation des salarié.es de la Branche aux jurys de Validation des Acquis de l’Expérience
- La possibilité d’un cofinancement de la part de la branche sur les projets de formations certifiantes qui ne seraient pas éligibles aux conditions de la Pro-A.
- Le droit pour les personnels non qualifiés de se voir proposer une préparation aux épreuves d’entrée en institut de formation.
- L’activation de fonds exceptionnels pour la prise en charge d’Action d’Analyse de Pratique Professionnelle.
Protection sociale
La CFDT est signataire des accords sur les régimes de protection sociale complémentaire, prévoyance et complémentaire santé, dont bénéficient les salarié·e·s de la branche. Deux d’entre eux ont mis en place de nouvelles dispositions pour le 1er avril 2024. Dans un contexte de comptes dégradés, la CFDT a négocié le maintien des garanties et des tarifs en matière de prévoyance avec :
- La prise en charge des séances de psychologues au titre des médecines douces et le maintien du niveau de prise en charge, notamment en orthodontie.
- Une augmentation de cotisation qui pèse majoritairement sur les employeurs.
- La création d’un fonds de solidarité à destination de tou·te·s les salarié·e·s permettant de financer des actions collectives de prévention et d’action sociale (aide financière ou prestation de services).
La CFDT revendique :
1. Obtenir l'égalité des droits sociaux
Les salarié·e·s doivent avoir les mêmes droits quel que soit le statut de l’entreprise (lucratif, associatif...). Le maintien de ces droits doit être garanti en cas de changement d’employeur. C’est avant tout une question d’égalité ! C’est pourquoi la CFDT revendique : L’égalité des droits sociaux pour tou·te·s les professionnel·le·s du domaine de la petite enfance.
La création d’une véritable filière d’emplois de la petite enfance.
2. Renforcer l'attractivité du secteur
Afin de rendre plus attractifs les métiers de la petite enfance, la CFDT plaide en faveur d’une professionnalisation incitative, qui offre de meilleures perspectives de carrière aux salarié·e·s, et d’une préservation des normes relatives aux conditions de travail.
La CFDT demande :
- La mise en place de passerelles entre diplômes et certifications qui ouvrent de nouvelles perspectives d’évolution de carrière.
- Des dispositions ameliorant les conditions de travail au travers de négociation sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, l’emploi de travailleurs en situation de handicap ou les fins de carriers longues.
- L’amélioration des normes en vigueur sur les taux d’encadrement, la limitation des dérogations (accueil en surnombre, horaires atypiques), la prise en compte de la pénibilité en lien avec les espaces de vie des enfants (bruit, posture pénible).
Formation professionnelle :
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Fonds de solidarité, frais de santé :
Un article sur le site CFDT santé-sociaux ?
Je me pose des questions sur l'adhésion à la CFDT ?
Qu'est ce que la CFDT peut m'apporter ?
-.- Contact -.-
Stephan GARREC
- Secrétaire fédéral en charge des négociations dans la branche ALISFA
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