Ci-dessus : dans les airs avec EasyJet !!
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Pour la 57e fois au Maroc…
Lever aux aurores, avec Tresse qui a dormi aux Chênes, nous n’avons quasiment pas fermé l’œil. Mais levées à l’heure afin de ne pas rater le taxi de Dame Viviane, qui nous conduira à l’aéroport où l’on retrouve Valentine, venue avec un voisin.
Une organisation d’enfer, Viviane ayant été poser le véhicule chez son beau-frère où Georges-Armand (qui viendra plus tard à vélo) le reprendra pour monter à Morgins. Nous pouvons partir sereines, bagages expédiés et portraits tirés !
Il faut maintenant tout faire soi-même, imprimer le ticket-Bagages, les poser sur le tapis, mais quand même passer pour le contrôle des passeports. Puis une longue route à travers les nouveaux aménagements de l’aéroport, tout beaux tout propres et très colorés. Surtout ne pas arriver à la dernière minute !
Le jour se lève, juste pour le souvenir, l’on y voit à peine à travers ces hublots.
Nous y sommes ! Les dernières à fouler le tarmac de Marrakech-Menara.
Voyage étrange sur fond de tremblement de terre du 8 septembre, il y a tout juste une semaine. Toute la zone du Tizi n’Test et ses environs complètement détruite, des morts par milliers et des blessés pire encore. Ces lieux où je me rendais si souvent, ce n’était pas mon destin. Mais aucune nouvelle de mes amis d’Asni, comment vont-ils ? C’est dans ce contexte que nous partons car nous avons estimé que le pays souffre assez et qu’il a besoin du tourisme pour vivre. De plus notre zone de marche se situe beaucoup plus à l’Est et nous n’entravons en rien l’activité des secouristes.
Dans les corridors, rencontre impromptue avec la nièce d’une de mes voisines.
L’on retrouve donc le Maroc dans des circonstances particulières, mais quel bonheur d’apporter un peu de soutien aux personnes touchées par cette catastrophe.
L’accueil toujours aussi chaleureux d’Omar et Ibrahim notre cuisinier 6*. Nous faisons la connaissance de notre guide, l’on change d’homme mais pas de nom : Sa’id ! C’est le moment de vider nos valises de tout ce que nous avons apporté. Médicaments et objets de première nécessité. Toutes les GDT ayant contribué à ce geste.
Et à Taddart, l’incontournable Ahmed, dans son jardin. Accueillis comme des princes pour la pause repas, délicieux tajins et grillades, nous sommes gâtés. Lui aussi a perdu beaucoup dans le séisme, notamment toutes ses bêtes. Mais reste toujours souriant, à l’instar du peuple marocain.
Sur la route : les tentes bleues installées pour les sinistrés et/ou ceux dont les demeures menacent ruine, l’extraterrestre Nour, du parc solaire de Ouarzazat et arrêt dégourdissement des jambes / boissons à Skoura, c’est qu’il fait très chaud ici.
Après 9 h de bus et quelques pauses, nous découvrons le gîte de Brahim. Les muletiers sont là, le repas mijote, la couche nous attend, demain lever 7 h !
Crédits:
dominique@docker.ch