MAROC*62 > J2 Jeudi 27 février 2025 : Marrakech > Demnat

Ci-dessus : sur la route entre Marrakech et Demnat, très vert au pied des oliviers, qui ont de la chance de recevoir un peu d’eau !

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Pour la 62e fois au Maroc…

Le parcours du jour : Marrakech, Dar Bacha > Demnat, 153 km, 20 de plus que prévu mais c’était pour la bonne cause… la recherche de marabouts !

“ Y a-t-il un problème ? “ dit le policier venant vers nous. Oui dit Valentine… “ je ne trouve pas la marche arrière ! “ Fissa il passe la tête par la fenêtre et l’enclenche. Ouf nous pouvons partir !

L’arrêt habituel à Carrefour est remplacé cette année par celui d’Atacadào, idéalement situé sur notre trajet vers Demnat. Quelques bouteilles de vin, d’eau et autres provisions plus tard, la fourrière et les cavistes étant satisfaites des achats, c’est parti pour 10 jours de (re)découvertes.

Tamelt, encore un changement : notre habituelle conserverie d’olives n’est plus au même endroit. Tant pis une autre fera l’affaire, dégustation, tergiversations et discussions, les olives et la sauce piquante prennent enfin le chemin du sac pique-nique.

Le premier pique-nique à l’ombre des oliviers…

Des verres à pied pour le Laroque rouge, merci Valentine.

Sel et poivre offert par le bistrot de l’aéroport de Genève, si chic !

Prise de vue façon drone, sportif !

Deux sortes d’oliviers, les secs qui font peine à voir et les chanceux qui bénéficient d’arrosage conséquent. L’aqueduc est à sec et l’autre charrie les détritus.

Lorsque j’apprécie un hébergement, j’y reviens toujours avec bonheur… La félicité fut de courte durée. Pas de chambre, le patron sorti, longue attente pour enfin voir arriver un olibrius arrogant à la limite de la politesse et de la dangerosité parce que j’avais osé réclamer. Puis venant nous faire la morale pendant de longues minutes et plus encore, nous entretenir d’histoire, de géopolitique, d’énergie positive… nous ne savions comment nous en débarrasser. Être gentilles et abonder dans son sens, lui tenir tête ?? Finalement après avoir mangé notre dessert devant le beau feu de cheminée, nous avons battu en retraite. Comme en plus de tous ses travers il est aussi espion, il a surgi de derrière un pilier et seule la chanson “ Le Vieux Chalet “ que nous avons entonné avec entrain, a pu lui rendre un peu de sérénité. Un cintre fit office de clé, n’en n’ayant pas pour fermer la porte de la chambre.

Et des marabouts bien sûr…

Bouya Oumer, le marabout des fous.

CRÉÉ PAR
dominique wacker-cao

Crédits:

dominique wacker-cao