ViaLigeris de tours à l’ocean atlantique > 12

Ci-dessus, bac de la Chevalerie afin de traverser l’Authion, affluent de la Loire en rive droite.

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4ème jour :

Saumur > Angers : 65,7 km

Départ de l’hôtel avec un retour en arrière pour montrer l’hébergement de choix de nos montures : dans le bar seules, toute la nuit, boissons à volonté ! Mais elle étaient tout de même en forme de bon matin !

Qui dit Saumur dit “ Cadre noir “ la fameuse école d’équitation. Dommage qu’il n’y avait pas de spectacle hier soir. Sous le commandement du général Oudinot (encore lui, souvenez-vous, le représentant du maréchal Berthier dans la principauté de Neuchâtel), cette école réintègre Saumur en 1825 et est nommée École royale de cavalerie. À gauche sur une tapisserie de l’école de Bruxelles par le créateur Hendrick II Reydams : le roi Louis XIII et Antoine de Pluvinel, son grand écuyer.

Saumur c’est aussi la ville de naissance de Charles de Foucauld, en 1858, “ croisé “ au Maroc et sur le chemin Stevenson ainsi que Gabrielle Chanel, en 1883, entre autres…

Depuis les remparts du beau château, tout en haut de la ville - merci l’e-bike - vue sur le pont Cessart, en pierre et le pont métallique du chemin de fer. Les prémices du château, soit un mur de fortification, datent du début du Xe siècle par Thibaut le Tricheur.

Un vestige du pavement d’origine…

Dès la porte franchie, quelle chance de pouvoir admirer l’exposition temporaire (qui dure encore) sur la résistance des femmes afghanes, créatrices…

Les jumelles du château et l’ange gardien du quatuor !

Trèves, cette tour, donjon principal est le seul vestige du chateau reconstruit au XVe siècle par Robert Le Maçon.

Accolée à la tour, la chapelle Saint-Aubin abrite le gisant de Robert le Maçon.

Et si Napoléon est souvent à l’honneur, le Maroc aussi, avec cet hommage, dans le cimetière jouxtant la chapelle.

Et le moment du “ piche-nique “ toujours tant attendu, au bord de l’étang de Joreau, aux reflets si limpides, qu’on le croit sans fond !

Sur la route : depuis le pont de l’île de Gennes vue sur la Loire et l’île de Joreau (à droite)…

… aux Rosiers-sur-Loire, église Notre-Dame et son remarquable clocher, puis à Saint-Rémy-la Varenne, Le Fil artistique paysager, exposition de sculptures. Celle-ci en briques, nommée le Galet, par l’artiste rennais, Vincent Mauger.

Saint-Mathurin-sur-Loire : tiens une borne !! Repérée sur la carte mais introuvable in situ. Le bourg est en fête et la cantine la cache entre le frigo et la table des boissons. Il a fallu avoir recours à Monsieur le Maire, Jean-Charles Prono, qui derechef téléphone au responsable du remplacement de la borne historique de nivellement, Bruno Simon, de l’association Avalpamat. C’est l’occasion de discuter et de boire un verre, pendant que les dames en rose se dorent au soleil. Un bon et interessant moment de discussions, merci de votre gentillesse et disponibilité..

Après tous ces échanges fructueux, l’on poursuit notre route le long des levées du roi René d’Anjou et de Jeanne de Laval, sa seconde épouse..

Photos : à gauche, Claude, à droite, Evy.

Pour traverser l’Authion, il faut avoir recours au bac à chaîne, le bac de la Chevalerie…

Comme le poids est limité, Evy est volontaire pour traverser la première…

… puis officie comme capitaine, car c’est sans vergogne que les prochains passagers la laissent faire…

… et de l’autre côté, c’est kif-kif, Claude tire, apparemment c’est normal de rester flegmatique !!

Nous voici enfin à bord…

… le débarquement est un peu mouvementé, mais avec de l’aide tout finit bien (vidéo Evy).

Après cette traversée drolatique nous reprenons la route par la levée Napoléon (si, si) mais du second empereur, accourut en 1856, lors d’une énorme crue, afin de soutenir les habitants et faire construire une nouvelle digue. (Voir ci-dessous).

Quelques vues d’Angers : la forteresse, ou château d’Angers, c’est Louis IX (arrière-petit-fils d’Aliénor) qui fera construire le château dans sa forme actuelle, ultérieurement château des ducs d’Anjou, puis la nouvelle verrière de la galerie David-d’Angers (en agrandissement de l’abbatiale Toussaint du XIIIe siècle), où sont exposées les sculptures de Pierre-Jean David et l’abbaye Saint-Aubin, basilique funéraire du Ve siècle construite pour abriter le tombeau de l’évêque Aubin, mais qui deviendra rapidement un monastère.

Un tartare original à la Brasserie de la Gare, où toutes les places sont estampillées du nom d’une gare, belle idée. La mienne, gare de Milan !

CRÉÉ PAR
dominique wacker-cao

Crédits :

©dominique wacker-cao