MAROC*62 > J5 Dimanche 2 mars 2025 : Tinghir

Ci-dessus : Tinjdad, musée des sources Lalla Mimouna !

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Pour la 62e fois au Maroc…

Le parcours du jour : Tinghir > Tinjdad > Tinghir, 72 km avec le retour.

La visite de ce musée très intéressant nous aura pris toute la journée. Bon, nous ne sommes pas parties très tôt, puis il a fallu trouver pain et coriandre et aussi profiter d'une rencontre.

J’avais déjà visité ce musée à ciel ouvert il y a 12 ans ! Le temps passe mais la passion de Zaïd Abbou est absolument intacte et communicative. Dès l’entrée le ton est donné !

Jusque vers 1973 cette source s'appelait en langue amazigh Taghbalout n'Tighbairine, littéralement source des trous d'une crêpe, comme ces crêpes mille trous que l'on déguste au petit déjeuner. Plus tard le nom de Lalla Mimouna est apparu... sans savoir pourquoi !

Au début des années nonante cet endroit était devenu un véritable dépotoir. La source remplie d'ordures, la petite buvette en ruine. Après avoir été constater en Renault 5 (je ne pouvais passer cette information sous silence) Zaïd, qui est né à Tinjdad, a décidé de sauver ce point d'eau. Depuis 2002, après avoir obtenu un contrat de location de la source, sans relâche, il a fait de ce site une " aire de repos culturelle, artistique et touristique " à ne manquer sous aucun prétexte. Visite guidée...

Ce lieu est aussi nommé Jardin des mots car dans tout l'espace, des citations ont été disséminées, que l'on découvre au hasard de la déambulation.

La partie consacrée à l'habitat.

Corail blanc et fleurs jaunes, la mort et la vie.

La ferronnerie, le thème photo de Valentine lors de ce voyage. Toutes si différentes.

Pour nous l'on écrirait : " quand on s'aime "...

Objets usuels : un piquet de tente, la théière typique des berbères et la clepsydre pour compter les tours d'eau. Le bol est percé d'un minuscule trou, posé sur de l'eau et lorsque le bol coule, 1 tour est passé. Suivant la grandeur du terrain il faut plusieurs " tanast " avant de passer la main au prochain propriétaire. Pour compter le nombre de tanast (ou tour), le responsable fait des noeuds dans un brin de palmier, une corde...

Un joli bassin entouré de salles d'expositions. L'on peut y observer les bulles gazeuses remontant en surface.

Non ce n'est pas un marabout mais un toit vernissé à quatre pans protégeant la source véritable.

Les objets de la terre : paniers, protège-tibia pour travailler à genoux, houes pour sarcler...

Les parrures : robes, ceintures, foulards, bijoux...

Les alphabets...

Je suis heureuse de pouvoir lire l'un et l'autre, merci Bechir...

L'inévitable chat du jour, un beau siamois, seigneur de la place !

Comme c'était l'heure du pique-nique, nous avons demandé de pouvoir manger à l'extérieur du musée où il y avait table et banc. Mais Zaïd nous a dit qu'il fallait venir à l'abri du vent dans l'espace d'entrée, aménagé avec tables et chaises, le grand luxe. Après le lavage de la coriandre, dégustation du traditionnel repas de la mi-journée : avocats, citrons, coriandre, pain et Vache-qui-rit ! Napoléon, de sortie pour ce voyage au Nord de l'Afrique, n'était pas très content. Pas de Champagne ni de Gevrey-Chambertin pour se désaltérer. Uniquement Oulmes et Sidi Ali !

La rencontre du jour : lorsque nous regagnons la voiture, un homme sort de son camping-car et nous demande si la visite en vaut la peine. Nous l'encourageons vivement et commençons une discussion (très animée) qui continue à l'intérieur. Alain, belge et sympathique comme tous les belges nous invite à boire un délicieux café, il faudra lui demander la marque. Presque jusqu'à la fermeture du musée !

... et vers l'Est, en se retournant. Rentrer à Tinghir, descendre la voiture au garage et aller visiter la medina.

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Notre hébergement, comme hier…

CRÉÉ PAR
dominique wacker-cao

Crédits:

dominique wacker-cao