Tout commence devant La Gare du Nord
Sa Facade : Le bâtiment central est flanqué de deux galeries qui se terminent par deux pavillons plus petits matérialisant la cour des départs à l’ouest et celle des arrivées à l’est. 23 statues, réalisées par 13 des plus grands sculpteurs de l’époque représentent les gares desservies. Européennes en haut, françaises en dessous. Celle représentant Paris domine l’ensemble. Ses dauphines sont Bruxelles et Varsovie à l’ouest, Londres et Vienne à l’est. Puis viennent Amsterdam, Francfort, Berlin, et Cologne. A l’étage du dessous, se trouvent Amiens, Arras, Beauvais, Boulogne, Calais, Cambrai, Compiègne, Douai, Dunkerque, Laon, Lille, Rouen, Saint-Quentin et Valenciennes. La façade fait plus de 180 mètres de long, pour 30 mètres de haut
Vous voulez en savoir plus ? :https://fr.wikipedia.org/wiki/Gare_de_Paris-Nord
Après cette incitation aux voyages direction l'hôpital Lariboisière qui tient son nom en 1854 d'Élisa de Lariboisière qui lui léga une grande partie de sa fortune. Décidé suite à la crise de choléra de 1832, les travaux commencèrent en 1846.
On continue vers la goutte d'or et plus particulièrement vers la rue Polonceau qui avait pour rôle, à son origine, de desservir les cinq moulins qui se trouvaient sur la butte des Couronnes. Elle est précédemment appelée « chemin » et « rue des Cinq-Moulins », puis « rue des Meuniers », « chemin des Couronnes » et finalement « rue des Couronnes » du nom de la butte éponyme située plus ou moins à l'emplacement du square Léon.
Elle faisait autrefois partie de la commune de La Chapelle. Après le rattachement de La Chapelle à Paris par la loi du 16 juin 1859, la rue des Couronnes est officiellement rattachée à la voirie parisienne par un décret du 23 mai 1863, faisant suite à une délibération du Conseil municipal de Paris du 6 février de la même année et prend sa dénomination actuelle le 24 août 1864
On poursuit vers la rue Max Dormoy en passant par la place Cheikha-Remitti et la rue Jean-François Lépine qui surplombe les voies de la gare du nord
L'ouverture de la rue est déclarée d'utilité publique par un décret du 13 décembre 1892. Le percement de la rue nécessite l'expropriation puis la destruction d'immeubles sur la rue Stéphenson, sur l'impasse de Jessaint (aujourd'hui disparue) et sur la rue de la Chapelle (actuelle rue Marx-Dormoy). La voie nouvelle a pris sa dénomination actuelle par un arr��té du 28 juillet 1896.
Le pont Jean-François-Lépine, qui prolonge la rue au-dessus des multiples voies de la ligne de chemin de fer du Nord, a été construit en 1897
Église Saint-Denys de la Chapelle, malheureusement fermée le mardi mais le hasard ... ?
Située juste à côté, la basilique Sainte Jeanne d'Arc, est beaucoup plus récente malgré son architecture "moyenâgeuse" toujours fermée mais ... ?
Sur le chemin du marché de l'Olive, rencontre impromptue avec le gardien de l'Église Saint-Denys de la Chapelle, qui, très gentiment nous ouvre les portes et nous permet de rentrer dans l'église et la basilique
Et pour finir cette promenade direction le marché de la Chapelle où s'est tenu en juin, pendant de nombreux siècles, une foire très importante : https://fr.wikipedia.org/wiki/Foire_du_Lendit
Merci à Yves de nous avoir fait découvrir ce quartier, et à bientôt pour de nouvelles balades