Revenus et modes d'habitat en Martinique : quelles incidences ? Informer | Décembre 2024 | CÉSECÉM

En 2019, 27,4% de la population martiniquaise vit sous le seuil de pauvreté, soit près de deux fois plus qu’en France continentale. Les familles monoparentales, le plus fréquemment avec une femme à la tête du ménage, les personnes seules, les locataires, mais aussi les personnes âgées sont les ménages les plus exposés à la pauvreté.

À travers la thématique du logement, cette note informative se propose de mettre en lumière une corrélation entre lieu d’habitation et précarité à partir de paramètres tels que le revenu, la structure du ménage ou encore la répartition géographique de la population martiniquaise.

En Martinique, un ménage sur dix est logé gratuitement et un ménage sur trois est locataire. Plus précisément, les ménages logés gratuitement représentent 9% de la population, soit 7% de plus qu’en France hexagonale.

Les locataires du parc locatif social vide, c’est-à-dire de logements non meublés pour lesquels le loyer relève de la législation HLM, représentent 17% des ménages martiniquais. De la même manière, 17% des ménages louent un logement vide, cette fois dans le secteur à loyer libre. Enfin, 54% des martiniquais sont propriétaires de leur logement.

Ce graphique fait état d’une correspondance entre logement et niveau de vie. En Martinique, comme en France hexagonale, le taux de pauvreté est supérieur chez les locataires du parc social, privé ou non, comparativement aux propriétaires de leur résidence principale. Le diagramme souligne que la Martinique est bien plus touchée par la pauvreté que l’Hexagone, en particulier pour les propriétaires et les locataires du parc privé.

Ce faisant, le taux de pauvreté, nettement supérieur en Martinique, ainsi que l’incidence de celui-ci sur le mode de résidence, témoignent d’une urgence d’aborder cette thématique dans le débat public.

1. Inégalités de revenus

En 1999, 58% des Martiniquais étaient propriétaires de leur résidence principale. Depuis, cette proportion n’a cessé de se réduire régulièrement jusqu’à atteindre 54% en 2013.

Cette baisse est liée à la difficulté d’accéder au crédit, à la hausse des prix de l’immobilier, mais également à la politique de Résorption de l’Habitat Insalubre (RHI) qui, pour protéger les occupants de logements en insalubrité irrémédiable, a entrainé des expropriations faisant de nombreux propriétaires, des locataires.

Disparité de revenus et incidence sur le mode d’habitat

En Martinique, 38% de la population habite un logement loué. Parmi ces locataires, 35% vivent sous le seuil de pauvreté contre 20% des propriétaires. Lire ici

Les inégalités de niveau de vie sont particulièrement prégnantes entre les différents statuts d’occupation. Par exemple, plus d’une personne sur trois logées gratuitement, sous-locataires et locataires de meublés fait partie des 20% de la population aux revenus par unité de consommation les plus faibles. À contrario, près de six ménages sur dix accédants à la propriété font partie des 20% de la population martiniquaise aux niveaux de vie les plus élevés.

Ainsi, exception faite des propriétaires accédants, tous les autres statuts d’occupation présentent des niveaux de revenus par ménage limités.

En effet, 50% des propriétaires non-accédants perçoivent moins de 22 500€ par an, 50% des locataires à loyer libre moins de 22 500€, 50% des locataires du parc social moins de 20 100€, et 50% des logés gratuitement, locataires de meublés et sous-locataires moins de 16 500€.

Hormis pour les locataires du parc social, l’écart conséquent entre la médiane et la moyenne témoigne d’une forte dispersion des revenus au sein de chaque section, avec un revenu particulièrement élevé pour un faible nombre d’individus par rapport aux autres acteurs de sa catégorie.

Ces données conduisent au constat que l’accès à la propriété, au sens d’un bien immobilier obtenu d’office et intégralement, reflète une situation d’inégalité socio-économique sur le territoire martiniquais. Ainsi, le lieu d’habitat traduit et contribue à classer l’appartenance sociale au sein de la population martiniquaise.

2. Structuration des ménages, une incidence sur le logement occupé

Familles monoparentales

Les familles monoparentales regroupent 31% de la population martiniquaise et sont davantage victimes de précarité que le reste de la population. En effet, 38,6% des ménages monoparentaux vivent sous le seuil de pauvreté, soit 10% de plus que dans l’Hexagone. Lire ici

Cette vulnérabilité a une incidence directe sur le mode de vie et, en particulier, sur l’habitat.

Les deux tiers des foyers monoparentaux résident en logement locatif et 37% des ses ménages sont locataires du parc social.

Seuls 22% d’entre eux sont propriétaires de leur foyer contre 60% des couples avec enfant(s). De plus, 16% des familles monoparentales sont non-accédantes à la propriété contre 31% des couples avec enfant(s). Lire ici

Ces données tendent à confirmer l’existence d’un lien de corrélation entre précarité et habitat. En outre, il semblerait que la répartition du ménage soit, à l’instar du niveau de revenu évoqué précédemment, une des variables causales.

Personnes seules

En 2018, 38% des ménages martiniquais étaient composés de personnes seules. En forte hausse depuis 1999, où un quart des ménages étaient alors constituée d’une seule personne, ce type de ménage est aujourd’hui le plus fréquent en Martinique.

En Martinique, 38% des personnes habitant seules vivent sous le seuil de pauvreté, soit deux fois plus qu’en France hexagonale. De plus, les locataires du parc social sont surreprésentés parmi les ménages d’une seule personne. En effet, 18% d’entre eux habitent un logement social.

Également, 44% des foyers composés d’une seule personne sont propriétaires non-accédants. Cette situation s’explique par le vieillissement accru de la population ainsi que par l’amplification du phénomène de décohabitation. En effet, parmi les personnes vivant seules en Martinique, 14% d’entre elles sont âgées de moins de quarante ans, le double des données recueillies en France hexagonale. À l’inverse, les 40-74 ans représentent 67% de ces foyers contre 49% dans l’Hexagone.

Parallèlement, 44% des foyers composés d’une seule personne sont propriétaires non-accédants ; cela s’explique en partie par le départ des enfants qui occupaient avant le foyer ainsi que par le décès du ou de la conjointe. Dans ce contexte, le statut de propriétaire non-accédant ne garantit pas forcément une situation économique stable et confortable car elle est le reste d’une répartition de ménage différente de celle observée actuellement.

En conclusion, la structure du ménage, intrinsèquement liée au niveau de vie de celui-ci, influence fortement le statut d’occupation du logement. Il apparaît qu’être propriétaire ne traduit pas systématiquement un niveau de vie élevé, car la propriété peut avoir été acquise alors que la structure du ménage différait et correspondait à celle d’un foyer d’avantage susceptible d’être en mesure d’acquérir un bien immobilier.

3. Incidences des inégalités géographiques sur le logement

Les inégalités s’expriment également géographiquement. La concentration de l’activité économique impactant le taux de chômage et les revenus de la population, certaines zones géographiques sont plus aisées que d’autres.

Le nord de l’île, quant à lui, regroupe les communes les plus pauvres où plus d’un tiers de la population est en situation de précarité. Le centre de l’île ainsi que le Diamant, les Trois-îlets et Sainte-Luce concentrent les richesses en raison de la concentration de l’activité économique pour le centre et touristique dans le sud.

Pour autant, malgré un revenu médian plus élevé sur le territoire Sud, de nombreuses communes sont défavorisées : 30% de la population des villes du Vauclin, de Rivière-Pilote, du Marin ou encore de Saint-Anne vit sous le seuil de pauvreté de 1041 € par mois. Dans les communes de Sainte-Luce, du Diamant et des Trois-Ilets, parmi les plus riches de l’île, 22% de la population vit sous le seuil de pauvreté.

Fort-de-France et son agglomération, concentrant l’activité économique de l’île, est moins touché par la pauvreté. Néanmoins, le chef-lieu de la Martinique est la commune du centre abritant la plus grande pauvreté : 28% de la population y vit sous le seuil de pauvreté métropolitain.

L’une des conséquences du déséquilibre de la répartition des activités et des richesses est la variation des dépenses de logement en fonction des secteurs de la Martinique.

La communauté d’agglomération du Pays Nord Martinique (CAP NORD) est la zone du territoire où le revenu médian est le plus bas de l’île. Parallèlement, on constate que les dépenses liées au logement des ménages du territoire de CAP Nord sont inférieures à celles des foyers de la communauté d’agglomération de l’Espace Sud.

Nonobstant, cet écart s’explique davantage par la structure par statut d’occupation. En effet, plus de deux tiers des ménages du nord de la Martinique sont logés gratuitement ou propriétaires non-accédants contre moins de 45% et moins de 60% dans les deux autres communautés d’agglomérations. Or, par nature, ces deux types de ménages présentent les plus faibles dépenses de logement.

Ainsi, malgré un coût de l’habitat plus bas dans le Nord que dans le reste de l’île, la concentration des ménages à faibles revenus dans ce secteur conduit les ménages de CAP Nord à détenir un reste à vivre moyen de 1250 € par unité de consommation, contre plus de 1400 € dans l’Espace Sud de la Martinique, et 1600 € dans le centre de l’île.

Les dépenses de logement mensuelles moyennes du Centre de la Martinique s’élèvent à 548 €, elles sont de 365 € pour le Nord du territoire et de 493 € pour l’Espace Sud. Le taux d’effort net moyen est de 17% pour dans le Centre, 14% au Nord et 16% dans le Sud.

Malgré un taux d’effort des ménages, c’est-à-dire le rapport entre la somme des dépenses liées à l’habitation principale et les revenus des ménages, qui permet de mesurer le poids des dépenses liées à l’habitation sur le budget des ménages, particulièrement élevé sur le territoire de la CACEM, le reste à vivre moyen des habitants du centre demeure le plus élevé du territoire.

En d’autres termes, malgré un pourcentage du budget alloué au logement plus important que dans les autres communautés d’agglomération, les ménages du Centre disposent d’un revenu disponible, après dépenses liées à l’habitat, plus élevé que dans les autres communautés d’agglomération. Le revenu moyen plus élevé dans le Centre, en raison de la concentration de l’activité, peut expliquer cette situation.

4. Taux d’occupation des logements

En Martinique, 15% des ménages sont en situation de surpeuplement, contre 9% dans l’Hexagone. Dans le collectif, le surpeuplement touche 22% des ménages contre 12% dans les logements individuels. Malgré tout, l’individuel n’est pas épargné par le surpeuplement. En effet, quatre fois plus de ménages individuels sont surpeuplés en Martinique par rapport à la France hexagonale.

Les locataires sont les plus touchés par cette condition : un locataire à loyer libre sur quatre vit avec, au minimum, une pièce de moins que nécessaire. Au sein du parc social, le surpeuplement concerne 20% de la population.

Ce constat est notamment lié au niveau de vie de ces ménages. Le surpeuplement augmente à mesure que le niveau de vie se réduit. Alors que le surpeuplement touche 15% des ménages martiniquais, 28% des foyers les plus modestes en sont victimes. Parmi les foyers à revenu médians, 16% des ménages vivent en situation de surpeuplement. Enfin, 3% des ménages les plus aisés vivent également dans des conditions de surpeuplement.

Le surpeuplement est donc relatif au niveau de revenu. Nonobstant, il est également influencé par la structure familiale des ménages. En effet, plus d’un tiers des familles monoparentales et des couples avec enfant(s) vivent en situation de surpeuplement. À l’inverse, ce phénomène ne concerne que 6% des couples sans enfant et 2% des ménages composés de personnes seules. Ainsi, les ménages surpeuplés sont ceux qui, généralement, rassemblent le plus d’individus.

Alors que les différences d’activité et de richesses entre les différentes communautés d’agglomération de l’île conduisent à des inégalités de revenu et d’habitat, il semblerait que la répartition du surpeuplement entre EPCI de l’île soit homogène.

En effet, bien que le surpeuplement concerne une part importante de la population ; sur le territoire martiniquais, les écarts entre communautés d’agglomérations sont faibles. Ainsi, cette situation concerne 15% des foyers du centre de l’île, 14% des ménages du sud et 17% des résidences principales dans le nord. Lire ici

Malgré tout, CAP Nord est tout de même en tête de ce regrettable classement.

En somme, le surpeuplement est une condition touchant davantage les ménages aux revenus bas. Les enfants en sont les premières victimes, car le surpeuplement touche avant tout les couples avec enfants et les familles monoparentales. Enfin, bien que le surpeuplement soit réparti de manière uniforme sur l'ensemble du territoire martiniquais, le nord, davantage affecté par le manque d'activité et la précarité qui en découle, présente une proportion plus élevée de sa population en situation de surpeuplement.

Sous-peuplement, un signe d’exode

Les foyers constitués d’une seule personne sont en forte hausse ces dernières années, au point de représenter, en 2017, la forme de ménage la plus répandue en Martinique. Ainsi, 38% des ménages étaient composés d’une seule personne en 2018.

L’évolution démographique de la Martinique conduit progressivement à une transformation des modes d’habitat. Une majorité des ménages vit en situation de sous-peuplement, dont plus des trois quarts sont des propriétaires occupants, des couples sans enfants, et des ménages dont la personne de référence est âgée de plus de 65 ans. Plus précisément, sept maisons sur dix sont en situation de sous-peuplement en Martinique.

La taille des logements croît avec l’âge de la personne de référence du ménage. Les plus grands logements, de 88 m² en moyenne, sont occupés par des ménages pour lesquels le référent a plus de 65 ans. Ces grands logements ne comptent en moyenne que 1,7 personnes par ménage. On comptabilise donc au sein de ces foyers 50 m² par personne, soit presque deux fois plus que pour les ménages de moins de 50 ans. Cette situation s’explique notamment par le phénomène de décohabitation lié au vieillissement. En effet, la plupart des logements occupés autrefois par des couples avec enfants ne sont désormais habités que par des couples sans enfants ou des personnes seules.

La composition familiale des ménages impacte également la taille des logements. Les couples, avec ou sans enfant(s), occupent des logements de plus de 90 m² contre 77 m² pour les familles monoparentales.

Cependant, la pertinence de ces données se fait grâce à la surface rapportée à chaque personne composant le ménage. En effet, les couples avec enfants, qui occupent généralement des logements avec une surface importante, offrent en réalité la plus faible surface par personne, de 23 m².

A l’inverse, les couples sans enfants, qui occupent les plus grands logements en moyenne, disposent d’une surface moyenne par personne de 40 m². Toutefois, ce sont les personnes seules qui, malgré un choix de logement plus petits, ont en fait le plus d’espace par individu avec une surface par personne de 73 m² en moyenne. En outre, les ménages composés d’une seule personne vivent avec trois fois plus de surface par individu que les couples avec enfant(s) et les familles monoparentales.

Une fois les variables de l’âge et de la structure des ménages assemblées, des profils types particulièrement susceptibles d’expérimenter du sous-peuplement peuvent être identifiés. Quand on effectue un découpage par statut d’occupation, les propriétaires non-accédants, principalement des couples sans enfants, le plus souvent des personnes âgées ayant acheté leur logement il y a longtemps et dont les enfants sont partis, disposent de la plus grande superficie : en moyenne 41 m² par personne.

En termes de comparaison, les accédants à la propriété et les locataires du parc social disposent de 35 m² par personne en moyenne. Les couples avec enfant(s) sont surreprésentés parmi les accédants à la propriété. Les locataires à loyer libre occupent des logements de 30 m² en moyenne. Les ménages monoparentaux y sont surreprésentés tout comme au sein du parc social.

Ainsi, l’âge des acteurs et la composition familiale sont les principaux déterminants de sous-peuplement. En outre, l’âge est, dans le cas des ménages vieillissants ou victimes de décohabitation, un facteur impactant la structure familiale.

Le statut d’occupation, quant à lui, témoigne de ces éléments, car les acteurs aux profils socio-économiques similaires se rangent généralement dans la même catégorie d’occupation de logement. C’est pour cela que les personnes âgées, les ménages composés d’une seule personne ou d’un couple sans enfant(s), et les propriétaires non-accédants sont, au sein de leurs catégories respectives, les plus susceptibles d’expérimenter du sous-peuplement.

Enfin, le statut d’occupation est, dans le cas des non-accédants à la propriété, un élément central du sous-peuplement. En effet, la résidence principale étant déjà acquise, cela semble plus contraignant de changer de logement que d’accepter cette situation. À l’inverse, les locataires du parc social ou privé sont moins touchés par cette condition, car contrairement aux non-accédants à la propriété, ils paient régulièrement pour l’espace qu’ils occupent, mais dont ils ne nécessitent pas, ce qui les incitera à se tourner vers un logement adapté à leurs besoins.

Conclusion

En Martinique, le niveau de revenu est fortement corrélé au type de résidence. Les ménages modestes sont majoritairement locataires du parc social, tandis que les foyers aisés prédominent parmi les propriétaires, reflétant une inégalité socio-économique notable, où le logement contribue à classer socialement la population.

La structure des ménages, influençant significativement les revenus, détermine également le type de logement occupé. Ainsi, les familles monoparentales, souvent plus démunies, résident majoritairement dans des logements locatifs, dont 37% dans le parc social. Cependant, le mode d’habitat actuel peut aussi témoigner d’une répartition familiale ayant évolué, comme c’est le cas pour de nombreux propriétaires non-accédants, touchés par la décohabitation et le veuvage.

Les inégalités se manifestent également géographiquement et influencent l’habitat. Le nord de l'île, économiquement moins actif, affiche un revenu médian et un coût du logement inférieurs à ceux du centre et du sud. Malgré cela, le reste à vivre y demeure inférieur, maintenant les disparités. De plus, la forte proportion de ménages logés gratuitement illustre, une fois encore, les inégalités socio-économiques localisées dans cette zone.

Enfin, les ménages les plus modestes sont davantage victimes de surpeuplement. Les couples avec enfants et les familles monoparentales en sont particulièrement affectés, faisant des enfants les premières victimes.

Le sous-peuplement, en constante augmentation, touche principalement les personnes âgées, seules ou en couples et sans enfants, conséquence de la décohabitation et du vieillissement qui modifient la structure démographique plus rapidement que n’évoluent les logements. Ainsi, le sous-peuplement atteste des défis démographiques majeurs de la Martinique : le vieillissement de la population et l’exode des jeunes.

Source

Répartition des ménages, leurs revenus et niveaux de vie moyen et médian en 2021 − Revenu, niveau de vie et pauvreté en 2021 | Insee

27,4 % des Martiniquais vivent sous le seuil de pauvreté en 2019 - Insee Analyses Martinique - 54

Évolution du parc de logements et de ses occupants − Le logement en Martinique - Faible mobilité et parcours résidentiel atypique | Insee

Financement de la résorption de l’habitat insalubre irrémédiable ou dangereux (RHI), et du traitement de l’habitat insalubre remédiable ou dangereux, et des opérations de restauration immobilière (THIRORI) (lemoniteur.fr)

Observatoire de l'habitat de la Martinique (habitat972.fr)

Pauvreté et niveau de vie : 29 % des Martiniquais vivent sous le seuil de pauvreté - Insee Analyses Martinique - 39

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Créé à partir d’une image de : marielaure - "Martinique"