Ci-dessus : l'orage se rapporche de Tizi n'Oughri !!
Cliquer sur les photos pour les agrandir puis les réduire, fonctionne aussi sur smartphone…
Pour la 63e fois au Maroc…
Igoudman > Tischki > tizi n'Oughrir 15,2 km ; 822 m D+ ; 534 m D- = 24,5 km-e !!
Position acrobatique dans la cabane de pêche ! Il faut dire qu'au lieu de creuser un trou, la technique dans cette terre dure est d'empiler, en mode instable, un grand amoncellement de cailloux avec un cratère au milieu. Si l'on doit se casser le cou ce sera sûrement à cet endroit-là !
Dans les (très) petites tentes oranges, Bibi et Valentine à gauche, Tresse et Viviane à droite, à côté de la tente mess, cabine de bain et bientôt cuisine !!
Il fait toujours aussi beau et chaud ! L'on part chouïa plus tôt, il faut profiter d'une relative fraîcheur. Les muletiers s'activent, ils vont vite nous dépasser.
Les moissons sont faites, les champs sont au repos avant les prochaines semences, les troupeaux entament leur descente dans la plaine, la vie sur le plateau se raréfie.
De près, mais surtout de loin, Samir surveille son petit troupeau !
Les villages s'étoffent, le parpaing, hélas commence à pourrir la belle architecture de pisé, les parcelles sont tracées au cordeau, les rigoles sont prêtes à recevoir leur tour d'eau, c'est la vie pastorale des alpages d'altitude. Quelle quiétude !
Tiens une borne ! Évidemment je suis conditionnée. La 44, sans intérêt, en béton, la suite plus loin. Et enfin, à l'antenne, la première pause chouchou, qu'il faut presque mendier.
Oh une piscine ! Je descendrais et remonterais bien la pente si je pouvais m'y plonger. Mais zut, pas le temps !!
Tischki, terrain de football où Houpette (et nous) sommes à la pause " piche-nique ". Mais l'on ne traîne guère, Ibrahim et son nouvel acolyte Abdiljalid est déjà en train de paqueter les affaires.
Un vrai patchwork, un camaïeu de beige parsemés de quelques tissus verts, surpiqué de fils bruns...
Et c'est à partir d'ici que je n'en puis plus, mal nulle part mais assez énervée, la fatigue psychologique est pire que la physique. Je ne remercierai jamais assez Tresse d'être restée avec moi jusqu'au bivouac et d'avoir porté mon appareil photo, d'où le peu de clichés. L'environnement est somptueux à la verticale des falaises. L'orage menaçant, ce chemin-là était réputé plus sûr.
Je souris, c'est la fin de l'étape, bivouac en vue !!!
Quand même, à plus de 5 h de marche, nous voici rendues. Merci Tresse de m'avoir encouragée dans ces quelques moments pénibles. Et les descentes sont presque pires que les montées. Une fois arrivée tout va pour le mieux. Je profite de faire enfin quelques photos de la nature autour du bivouac...
.
Demain, nous réquisitionnerons la tente verte pour y dormir toutes les quatre, ce que nous aurions dû faire depuis le début comme je l'avais pensé, rien de mieux comme installation. L'on peut y faire salon, salle à manger romantique, salle de bain et dortoir (agréable quand la pluie tombe) et surtout s'y tenir debout. Ibrahim devra donc aussi déménager dans la tente mess, plus claire pour cuisiner.
Chambre avec vue... grandiose !
Notre hébergement : bivouac de Tizi n'Oughri.
Crédits :
©dominique@docker.ch