Chemin Stevenson / 2024~5 Mardi 17 septembre : Cocurès > Cassagnas

Ci-dessus : la forêt à Saint-Julien-d’Arpaon.

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La citation du jour : “ C’était néanmoins le site le plus sauvage de toute mon excursion. Pic sur pic, chaîne sur chaîne, surgissaient vers le Sud… “ Robert Louis Stevenson

Le parcours prévu : Cocurès > Cassagnas, 24,8 km…

Le parcours effectif : 25 km, presque parfait !

9 h, comme presque chaque jour notre horaire de départ. L’on redescend en direction du vieux pont et passons devant la scierie aux jolis motifs éclatés.

En bas de la côte, deux ponts que l’on ne franchira pas. Notre sympathique hôtesse nous conseille de ne pas remonter à Bedouès (par le vieux pont) pour redescendre et traverser la nouvelle passerelle. Quel très bon conseil (merci), ainsi nous marchons un peu sur un chemin plat !

Nous aussi “ on a la rage “ de lire ce genre de choses, pourtant sans faute d’orthographe et graphiquement bien présentées. Nous avons le temps de discourir de cela le long de la N106, désagréable tronçon jusqu’à l’entrée de Florac-Trois-Rivières.

Sur le pont de Barre, au-dessus du Tarnon : en contre-jour et pleine lumière.

Un totem sur une place de détente à Saint-Julien-d’Arpaon. Hélas le glacier avait déjà fermé boutique.

Une belle demeure, sa dépendance (que lorgne Valentine) et son abreuvoir.

Sur la voie verte de l’ancienne ligne de chemin de fer départementale, inaugurée en 1909 et abandonnée en 1968. Le sifflet du train retentit à la sortie du tunnel où nous croisons un couple et leurs ânes. Il y en a peu d’ailleurs qui marchent avec ces “ Modestine “. Il faut dire qu’à l’étape, avant de s’occuper de soi il faut se soucier d’eux.

Pour Catherine, quelques dalmatiens bien camouflés !

Changement de rivière, la Mimente serpente sous nos pieds, mais trop froide pour se baigner nous a dit un belge, qui ne s’est trempé que jusqu’aux mollets. Pourtant en Belgique l’on est vigoureux !

Une pêcherie au bord de l’eau surmontée d’une cheminée originale.

“ Vous y êtes presque… “, quel mensonge ! Mais le dernier kilomètre paraît toujours interminable (bis, ter, quater…).

Mais l’on oublie tout avec l’accueil au kir royal châtaigne, cassis, selon les goûts. Les premières arrivées occupent les bonnes places. Sandra se croit déjà dans son canapé ! Et Catherine se fait belle… cela prend du temps «

Et avant de dormir, l’on rit, lit, écrit…

Un peu d’histoire, extrait du livre de Stevenson :

Après la campagne des Camisards : “ … la dévastation des Hautes Cévennes, qui dura pendant octobre et novembre 1703 - quatre cent soixante villages et hameaux furent par le feu et le fer complètement anéantis - quelqu’un debout sur ce point culminant aurait contemplé une terre silencieuse, sans foyers et sans habitants. Les années et l’activité de l’homme ont maintenant relevé ces ruines. Cassagnas une fois de plus a réparé ses toits et envoie vers le ciel ses fumées domestiques. “

Notre hébergement à Cassagnas…