Ci-dessus : Rabat, les cigognes du Chellah !
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Pour la 61e fois au Maroc…
Les parcours du jour : déambulations dans la medina et au Chellah... 28 km, partiellement en voiture, puis quelques centaines de mètres pour aller souper.
Il y a toujours de nouvelles ruelles à explorer et croiser un marabout 2023...
Marché couvert, tous ces yeux aux regards ternes qui me regardent...
Les deux fleurons de Rabat-Salé : le Grand théâtre, inauguré le 28 octobre dernier en présence de la princesse Lalla Hasnâ et de Madame Brigitte Macron première dame de France. Par contre il n'est pas encore ouvert au public, aucune programmation pas plus que le moindre site Internet ni renseignements. Et impossible de s'en approcher ni même de faire des photos, étrange !! Et la Tour Mohammed VI, même combat, quoiqu'aux dernières nouvelles elle devrait ouvrir en 2025... à voir !
Le Chellah, depuis 50 ans, mon lieu préféré à Rabat. Cet endroit est un condensé de l'histoire du Maroc. Fermé depuis plusieurs années il a rouvert ses portes cette année. La réhabilitation de ce lieu mythique ne me plaît guère, très propre (trop sûrement), bâtiments reconstruits, marabouts décapés et repeints, c'est si difficile de garder l'âme d'un lieu sans en faire trop ni trop peu. Le romantisme des lieux, propre à la rêverie, s'est complètement volatilisé.
Dès l'entrée, la cité antique de Sala, vestige des époques romaines et mauritaniennes, organisée selon les principes de la cité romaine...
L'appartement en attique du minaret de la mosquée Abou Youssouf Yakoub...
Le quartier artisanal se compose de huileries, de boulangeries, de boutiques...
Bab Aïn Jenna, l'une des trois portes qui s'ouvre dans la muraille mérinide...
Les thermes du Forum, qui servaient autant à la baignade qu'aux rencontres...
Le Forum, coeur des villes romaines...
Changement d'époque avec la nécropole médiévale des Mérinides...
L’entrée / les mausolées du sultan Abou al Hassan, décédé le 24 mai 1351 et de son épouse Chams D’ha, décédée le 18 septembre 1349 / le bassin aux anguilles, ancienne salle des ablutions de la mosquée d'Abou Youssouf Yakoub et le minaret de la mosquée / le bassin central de la medersa bordé des cellules d’étudiants.
Accolé à la façade Sud délicatement ouvragée du mausolée du sultan Abou Hassan, le jardin des tours pour un peu de fraîcheur et de vie...
Les cigognes, indissociables du paysage du Chellah. D'antan elles étaient accompagnées des ibis, mais, comme les chats errants ils ont disparus !
Même attitude !
Je pensais vous dispenser du recensement de tous ces marabouts de la nécropole du Chellah, mais un très aimable gardien - que l'on apreçoit en bas de l'image - m'a ouvert les portes de plusieurs d'entre eux. Je n'y avais jamais pénétré. Chaque jour apporte son lot de surprises !
Les chats du jour...
Ceux du Chellah, bien nourris donc dodus, qui ont remplacé les chats errants et malades que soignait une bonne âme au pied du marabout. Expulsés, la misère ne doit pas être montrée. Celui de la rue qui aimerait tellement sortir, et celui du soir, Rosaliette, qui, mine de rien, tente de dormir sur le lit !
En guise d'apéritif, une dégustation d'huîtres de Oualidia, absolument délicieuses. Ouvertes de main de maître avec une technique originale.
Et quand même des marabouts...
Le N° 39, Sidi Lahsan al Imam, en 2009 et aujourd’hui.
Le N° 40, Sidi Yahya bin Younouss, en 2009 et aujourd’hui.
Le N° 41, Lalla Fatima Rakârakîa et Lalla Châmâ, deux soeurs, en 2009 et aujourd’hui.
Le N° 42, Sidi Amroû al Misnawi, en 2009 le refuge des chats errants et aujourd’hui.
Le N° 497, mausolées mérinides, en 1985, en 2016 pour la tombe et aujourd’hui. Les poètes y trouveront-ils encore l'inspiration ?
Le N° 902, Sidi Mouhammad al Ghazi, un nouveau de 2023, mais aujourd'hui la porte était ouverte, je suis rentrée crânement.
Trois nouveaux quand même, Sidi Bouazza bin Malik, l'on se bouscule pour entrer !
Et même de nuit je les repère : Moulay Brahim en haut et Sidi al Gharbia en bas.
Credits:
dominique wacker-cao