Portfolio Présentation

Partir avec Nobuyoshi Araki, Daido Moriyama, Shomei Tomatsu, Hiroshi Sugimoto, Keiishi Tahara, Rinko Kawaushi dans le sac à dos… Tous ces merveilleux photographes qui ont contribué à me forger, comment ne pas en être imprégné ? Comment s’en détacher et documenter le Japon d’aujourd’hui tout en proposant un regard personnel ? Alors, comme pour une sorte de « Photo-Geiko », je m’engage. Il faut avancer, toujours avancer, avec instinct et technique à la fois, être en tension tout en se relâchant, rester vigilant, tout oublier, s’oublier, se faire oublier. Passer indéfiniment de la montagne à la mer dans ce combat face au réel, c’est là pour moi le vrai frisson de l’acte photographique. Gambaru !

En Kendo, le terme générique pour désigner la pratique est Keiko 稽 古. L’étymologie éclaire sa signification. Le kanji kei 稽 signifie « observer, réfléchir, conserver ». Ko 古 signifie « ancien ».

Le Keiko, c’est donc l’observation, la réflexion et la conservation par la pratique de l’enseignement des anciens. Il existe différents modes de pratique, chacun d’entre eux étant associé à un terme différent dérivé de Keiko : Ji-Geiko, Kakari-Geiko, Hassa-Geiko, Mitori-Geiko... À la forme conjuguée, Keïko devient Geïko. Le terme s’appliquant aux arts martiaux et à toutes les pratiques traditionnelles.