Chemin Stevenson / 2024~8 Vendredi 20 septembre : Saint-Jean-du-Gard > Chasseradès > Saint-Blaise

Ci-dessus : dans le bus, quelque part sur la route.

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La citation du jour : “ Il y aura toujours l’eau, le vent, la lumière. Rien ne passe après tout si ce n’est le passant... “ Louis Aragon

Trajet prévu et effectif : Saint-Jean-du-Gard, de l’hébergement au bus, 183 m ! Nous ne sommes même pas trompées pour rejoindre la place Augustine Soubeiran.

Un peu d’histoire :

Cette place où tous les marcheurs du chemin Stevenson convergent, afin de monter dans un bus pour aller récupérer leurs véhicules, s’appelait place Sadi Carnot (5ème President de la République française). Il y a 2 ans, le 17 septembre, elle a été débaptisée au profit d’une femme : Augustine Soubeiran. Native du lieu (30.10.1858), de parents pédagogues et huguenots, elle se retrouve orpheline à 13 ans. Recueillies par ses oncles, ils l’envoient à Paris puis à Lausanne pour ses études. À 20 ans elle s’engage comme institutrice française en Angleterre. Puis 5 ans plus tard, à la faveur d’un voyage tous frais payés, elle part pour l’Australie et travaille comme gouvernante. C’est en 1884 que Louisa Guerney lui propose de l’aider dans son école privée. Elle devient rapidement co-directrice de cet établissement Kambala basé à Sydney et une des fondatrices de l’Alliance Française de cette ville en 1895. En 1917, émue de tous les malheurs de la grande guerre elle rassemble toutes ses possessions, crée un fond d’aide et part pour la France distribuer argent, vêtements, nourriture. Elle rentre à Sidney après la guerre et s’y éteint le 31 mai 1933, décorée en juillet, à titre posthume, de la Légion d’honneur.

Sur la place, photos de groupes… Philou et ses dames, venu récupérer Viviane et Valentine…

… et aussi notre excellent chauffeur…

… et nos compagnons de route, qui attendent le prochain véhicule, dommage nous ne serons pas ensemble !

2 h 15 de voyage jusque Chasseradès, émaillé de : “ nous sommes sorties par là, nous avons pris une photo sur ce pont, ah voici la station de Lozère où nous sommes parties du mauvais côté, oh l’hôtel où nous avons dormi il y a 5 ans… “.

Chasseradès, le chauffeur tellement aimable et serviable nous pose devant notre hébergement du premier soir. Nous n’avons plus qu’à nous dire à bientôt et sauter dans nos 3 voitures, Sandra a déjà mis le moteur en route !

Arrêt au Sud-Est de Lyon pour un petit en-cas… avant les deux heures de bouchons entre Genève et Lausanne. 11 h de route depuis Saint-Jean-du-Gard ! Et dire que j’avais hésité à me déplacer en train, mais que 10 h c’était un peu beaucoup ! L’on ne m’y reprendra plus.

… mais ce qui ne passera jamais…

Ce seront les souvenirs de cette fabuleuse semaine ensoleillée et lumineuse, en compagnie des GDT.

Mais aussi nos hôtes si accueillants, bienveillants et éminemment sympathiques que l’on se réjouissait de connaître au terme de la journée longue et harassante, qui, d’un mot gentil et un apéritif rapicolant, nous redonnaient immédiatement du tonus.

Et bien sûr les amicales rencontres de sensationnels randonneurs, au hasard du chemin : Viviane et Catherine, Géraldine et Alain, Charlotte, Vincent et Vincent, Jean-Michel, Elisabeth et leurs chariots et tous les autres que nous avons croisés…

Merci à tous, sans oublier notre transporteur “ La Malle postale “ efficace, ponctuelle et très professionnelle.

Amis et connaissances, merci d’avoir lu et commenté ce récit de septembre.

À bientôt pour d’autres tribulations, bises à tous, Dominique.

Et à lire bien sûr : Voyage avec un âne dans les Cévennes de Robert Louis Stevenson