En direction d’Ussé, la brume matinale en cours de dissipation !
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3ème jour :
Rigny-Ussé > Saumur : 59 km
La petite Bohème, lieu vraiment exceptionnel dont il est difficile de s’extirper, surtout avec la brume alentours.
Le château d’Ussé, que Charles Perrault prit comme modèle pour sa Belle au bois dormant, que nous ne visiterons pas, n’ouvrant qu’à 10 h.
À Avoine : comme le petit-déjeuner n’était pas prévu nous sommes partis à jeun pour 6 km. Commerces accueillants et sympathiques où avons pris une collation au bar du Centre accompagnée de délicieuses viennoiseries du boulanger voisin. Le Paris-Brest est plutôt un dessert mais je l’adore tellement qu’il a fait office de petit-déjeuner absolument délicieux, le boulanger me l’a même offert, merci encore.
Surplombant la Vienne, Candes-Saint-Martin et, dans la collégiale Saint-Martin c’est jour de mariage. Les vitraux racontent l’histoire du saint et un tableau le partage de son manteau avec un pauvre.
Pique-nique au-dessus du village, devant le vieux moulin, où Marianne dissimule un caillou-voyageur pour une prochaine découverte. Il domine la confluence de la Vienne et de la Loire.
Me voici enfin en l’abbaye royale de Fontevraud, fondée en l’an 1101 par Robert d’Arbrissel. Devenue nécropole des Plantagenêt grâce à Aliénor.
Ici le fumoir à la toiture “ hérissée “ et la bordure du toit ornée de modillons, figures allégoriques.
Les superbes vitraux, nouvelle création de l’artiste François Rouan, diffusent une belle lumière dans le grand réfectoire.
Maestro, musique ! À Fontevraud, pour Sybille et Étienne, c’est aussi jour de mariage.
Chaque année depuis 2019 avec un intermède en 2020, un artiste réalise une cloche, afin de recréer la sonnerie complète de six cloches pour le beffroi de l’abbatiale de Fontevraud. Devant la toute dernière cloche réalisée, Robert pour Robert d’Arbrissel, fondateur de l’abbaye. Photo en bas à droite la cloche Richard, pour Richard Cœur de Lion en 2021. Voir ci-dessus, toutes les explications de ce fabuleux projet.
Alienor, duchesse d’Aquitaine, une femme exceptionnelle, qui a su prendre son destin en main. Deux fois reine, de France avec Louis VII dont elle a divorcé, puis d’Angleterre avec Henri II, mère de Richard Cœur de Lion. À plus de 80 ans elle courrait encore les chemins, jusqu’en Espagne afin de ramener sa petite-fille Blanche de Castille pour la marier avec Louis VIII, mère du futur Saint-Louis. Une politicienne de premier plan mais aussi une férue d’art, érudite, protectrice des troubadours, poètes, artistes en tout genre.
Et pour terminer la journée, un peu fofolles sous la table de la brasserie de la Gare.
Crédits :
©dominique wacker-cao