MAROC*64 > J6 Jeudi 6 novembre 2025 : al jadida > essaouira

Ci-dessus : Al Jadida, Hôtel Iglesia, autoportrait !!

Cliquer sur les photos pour les agrandir puis les réduire, fonctionne aussi sur smartphone…

Pour la 64e fois au Maroc…

Al Jadida > Essaouira : 284 km.

Al Jadida, anciennement Mazagan du temps des portugais : un mini-tour dans la cité portugaise, où nous logeons, avec une visite de la partie église de l'Hôtel l'Iglesia, où nous logeons aussi, mais juste en face dans les locaux de la capitainerie. Cet hébergement est rénové avec goût, aussi bien dans l'ancienne église espagnole San-Antonio de Padova, que dans la partie laïque. Les photos sont toutes prises dans l'église décorée de nombreux objets chinés dans la région, galerie des miroirs, bonnets, lustres et mobilier éclectique. La cloche siège maintenant dans ce qui fut le déambulatoire. Zut, j'ai oublié de demander son nom !

Al Jadida : le 1er phare du jour, n'en est plus un. Construite en 1514, cette tour pentagonale, unique en son genre, plutôt de guet que phare à proprement parler, fut modifiée en 1880 pour devenir le minaret de la grande mosquée, la plus ancienne de la ville.

Les chats d'Al Jadida.

Al Jadida, le château rouge : n'ayant pas trouvé le phare rouge, le 2ème de la journée, nous avons pensé que c'était peut-être cet ajout qui rend asymétriques les 2 tours du bâtiment. Mais que nenni ! En 1929 un ingénieur Français originaire d’Auvergne, Antoine Buisson construisit cette bâtisse. Vendue à un marocain dans les années 60 il la fit peindre en rouge, d'où ce nom donné depuis lors.

Nous sommes - vainement - à la recherche du phare de Sidi Daoui, que personne ici n'a l'air de connaître, même pas les fonctionnaires d'un sémaphore tout proche. Revenues sur nos pas pour sillonner le quartier de Sidi Daoui - sans succès - et même à l'entrée du petit port d'Al Jadida, ce phare qui n'en est pas un ! Deuxième échec du jour.

Impossible de rater le phare du cap Blanc du Nord Jorf Lasfar, l'original, construit en 1880, perché en haut d'une côte, bien fermé et gardé par un chien, rien à voir avec celui d'il y a quelques années qui montrait ses crocs par les fentes de la grille.

À contre-jour l'océan prend les couleurs de la région industrielle tandis qu'à l'opposé dans les bleus du ciel et de l'eau les pêcheurs s'installent sur les falaises guettant leurs proies.

L'on connaît le Paris-Dakar, mais le Tanger-Dakar à vélo c'est encore autre chose !

Le phare de Oualidia, l'on se contente de ce mini-phare, que je connais bien pourtant, juste devant le restaurant Ostrea II, haut-lieu de dégusatation d'huîtres. Car le vrai phare est semble-t-il métallique et encore à trouver.

Impossible de résister à une douzaine de ces mollusques. Les oursins seront pour d'autres, ils sont très beaux et bien charnus, mais... comment dire ?

Vert et rouge, les couleurs du Maroc !

Le phare du cap Beddouza (anciennement cap Cantin). Là aussi une déception, tout est cassé, laissé à l'abandon, rouillé. Et pourtant cela ferait un fantastique lieu pour créer un hébergement et faire vivre ce lieu magique, sur un promontoire dominant la mer. Il est de plus flanqué d'un marabout. Trois personnages désoeuvrés adossés au marabout m'ont expliqué que sur la zone devant le phare serait construit un nouveau marché. Grrrrr ! Je leur ai dit de repeindre le bâtiment pendant leur temps libre !!!

Photo prise au musée du cap Spartel.

J'ai - peut-être - situé le phare de Lalla Fatna, que je plaçais à tort à Oualidia et qui devrait se trouver éventuellement sur la plage du même nom, au Nord du phare de Borj Nador, voir source ci-dessous. À contrôler lors d'un prochain passage !

Source : http://rol-benzaken.centerblog.net/rub-phares-du-maroc--3.html

Pointe de la Tour, le phare de Borj Nador, celui qui nous fait faire du sport. Descendre de la falaise puis remonter au phare, en tout 400 marches et la même chose en sens inverse, mais le site est unique. S'il n'est plus en service il a un charme irrésistible. Je me verrai bien là face au large, pour des moments intenses de contemplation.

Le dernier de cette série de 8, dont 4 manquent à l'appel, Sidi Daoui, le phare rouge, Lalla Fatna et celui du cap Hadid à Moulay Bouzerktoun dans la nuit d'encre au moment de notre passage.

Au Sud de Safi, la jungle de la zone industrielle principalement affectée au traitement des phosphates.

Sur la route après Safi et avant d'arriver au Chems Bleu.

.

Et des marabouts, mais aucun nouveau…

Nº 408, Oulad Aïssa, Sidi Moussa. Pour une fois au lieu de trouver un lieu décrépi, voici un mausolée flambant neuf. J'ai dû regarder mes notes et anciennes photos pour être certaine que c'était le même. Complètement rénové, y compris l'intérieur, tombe et coupole. Quelques fois de très bonnes surprises.

Nº 412, cap Beddouza, Sidi Mouhammad Bin Moulana Abbass (merci sa'id pour la traduction).

Nº 295, le petit à gauche et 285, Lamâchat, sidi Lahsan. Ceux-ci également se sont refait une beauté.

Nº 193, Ichâif, Sidi Khlil.

CRÉÉ PAR
dominique wacker-cao

Crédits :

©dominique@docker.ch