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MAROC*61 > J2 Mercredi 13 novembre 2024 : Taza > Fes

Ci-dessus : douar Tâljoult, objectif atteint !

Cliquer sur les photos pour les agrandir puis les réduire (ne fonctionne par sur smartphone)…

Pour la 61e fois au Maroc…

Le parcours du jour, Taza > Fes, 202 km.

À Léon…

13 novembre, aujourd’hui notre cher Léon a 9 ans, déjà, et nous ne sommes pas là. Cette journée t’est dédiée et nous te la souhaitons merveilleuse ! Surtout reste toujours inventif, créatif et si agréable comme tu l’es toujours avec tous. Mais ce qui n’est pas banal c’est de naître à la saint Brice (bonne fête notre fils chéri). Ainsi qu’une grande pensée pour ma nonna, Angelina, morte il y a déjà 36 ans.

12 novembre 2023
Objectif 34°N 4°W, le prétexte (s’il en fallait un) de ce voyage…

Mais qu’est-ce que c’est encore que cela ?

Mon cher cousin Pierrot était de passage à Saint-Blaise il y a fort longtemps. Toujours captivé par moult choses il a soudain réalisé qu’au large de la Ramée, minuscule port du lac de Neuchâtel à quelques encablures de celui de Saint-Blaise, était proche des coordonnées 47° de latitude Nord et 7° de longitude Est. Il nous parle du site The degree confluence project qui a pour but de visiter chacune des intersections de degrés entiers de latitude et de longitude dans le monde. Évidemment la première visite est la plus gratifiante. Ni une ni deux, l’on “ réquisitionne “ un ami et son bateau, un autre et son GPS et c’est parti pour notre premier point de confluence.

Forts de ce premier succès, nous enchaînerons avec 6 premières visites en Inde en février 2002 et en Namibie en novembre 2003 ainsi qu’une première visite au Maroc (quand même) 30°N 8°W le 20 janvier 2011.

Le point de confluence, c’est par là…

… mais pas par ici…

… et encore moins de ce côté…

… mais peut-être là…

… exactement :

… sous le caillou jaune.

Claude contemple sa réalisation !

Napoléon n’a jamais promené son bicorne au Maroc, mais le petit caporal n’était pas de trop pour réussir cette manœuvre ! Merci Carine !

Une rencontre en amène une autre, mes nouvelles copines se demandent bien ce que l’on fait là !

Et une autre encore, l’instituteur de l’école maternelle nous convie à visiter sa classe. 10 petiots se lèvent à mon entrée, déclinent leur prénom. Qu’ils sont polis et respectueux et quel plaisir de constater qu’ils apprennent encore le français ! Mouhammad ne voulait pas commettre d’impair en me laissant les photographier, j’ai promis de revenir les voir.

C’est la pleine saison du ramassage des olives, très grosses, mais peu abondantes en raison du manque de pluie… alors qu’ailleurs…

Sur la route RP5432, les travaux sont conséquents et les couleurs flamboyantes sous les crocs des bulldozers. Sera-t-elle terminée à mon prochain passage ?

Au douar Tikant, il n’y pas qu’un marabout. Sidi bel kacem, travaillant à Toulouse depuis plus de 40 ans et Haj bachir, nous ont invités à visiter la mosquée, la zawiat, le marabout (voir ci-dessous) et à partager le thé, le pain avec miel, huile d’olives et les gâteaux. Ainsi que la visite de la source, qui ne coule quasi plus, le bassin est à sec et il faut siphonner pour obtenir quelques gouttes. Un puits a été creusé en contrebas.

Sur la route, les moutons se fondent dans le paysage…

Les chats du jour…

Exclusivement ceux de Sidi Harazam : le grognon, l’affamé, le mendiant, le paresseux (qui loue son tapis à la journée), l’exclus et les poseurs…

À la source sidi harazam, il n’y a que des bouteilles de cette marque que l’on ne voit pas. Dans les toilettes, l’eau chaude coule à flot sans discontinuer, le luxe !

Et des marabouts bien sûr…

Abdul zaraq, sidi abdul zaraq, renseignée par Houssayn, Fatima et leur fils Zakaria, habitant en face du mausolée.

Aït Tcham, Sidi Brahim, renseignée par 2 dames et leurs ânes, mais je n’ai pas très bien compris le nom du douar !

Douar Tikant, Sidi Chikh al Hassan Tijani.

Zawiat boûkrîne, Sidi Abderahmane.

La phrase du jour :

La lecture est la fenêtre par laquelle on s’évade. (Lu sur un mur de l’école de Kâldamân).

Fes, comme dans toutes les villes, des voitures et des feux (rouges bien sûr) !

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Hébergement à Fes, comme à la proue d’un navire, mais sur terre : un balcon surplombant la dense medina.

Credits:

dominique wacker-cao

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