Ci-dessus : les fleurs du lac Resia.
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Ce bel endroit qu’est la Ca’Damiani à Stevenà de Caneva, où l’on revient depuis des années, toujours avec grand plaisir.
Une visite au cimetière, n’ayant pas eu le temps hier d’y emmener la zia, pour quelques minutes de recueillement sur la tombe, surmontée du chapeau des Alpini, de zio Luigi.
Les Dolomites au col du Pordoï.
Beaux trolles d’Europe.
Après 53 km de course et avoir affronté les 2758 m du Passo Pordoï les coureurs du Tour d’Italie sont passés par Fontanazzo. En 1984 c’est Laurent Fignon qui gagna l’étape du Pordoï qui lui permit de reprendre le maillot rose. Mais les dés étaient pipés et grâce aux nombreuses malversations des organisateurs c’est finalement Francesco Moser qui remporta le Tour :-(
À Fontanazzo c’est aussi l’heure du pique-nique avec les délicieux produits locaux de la Vecchia Bottega de Canazei.
Au bord du lac un chardon penché ou chardon aux ânes.
Il y a si longtemps que je voulais découvrir le lac de Resia où lors de la construction du barrage en 1950, le village de Graun fut englouti et les habitants déplacés dans un village reconstruit plus haut. Comme preuve de ces travaux très controversés, il ne reste que le clocher de l’église surgissant de l’eau. Mais quelle déception de la découverte d’une digue, qui permet de voir le clocher sur toutes ses coutures mais perdant de ce fait son isolement dans le lac, comme si c’était un montage !
L’ossuaire de Burgusio a été construit en 1939 afin de regrouper 312 soldats de la haute vallée de l’Adige, morts au combat durant la Grande Guerre. Ils sont enterrés dans des niches murales. En 1982, des terroristes, probablement favorables à la sécession du Haut-Adige de l’Italie, ont profané le sanctuaire, détruisant les niches et dispersant les ossements tout autour. Petit et honteux !
Glorenza, splendide bourgagde, la plus petite du Haut-Adige, qu’il faudra prendre le temps de visiter la prochaine fois, ainsi que les nombreux châteaux alentour.
En gravissant les 48 lacets du Stelvio, l’on entre dans un univers en noir et blanc… qu’une touche orangée illumine.
Non, non pas de voiture électrique, même si c’est pour avoir le privilège de la charger au point le plus haut d’Europe !!
Depuis 2021 mon désir était de dormir là, à 2800 m au sommet du Stelvio. Eh bien c’est chose faite. Endroit magique, chambres originales, mets délicieux et personnel des plus sympathiques. Pour la vue sur les lacets choisir la chambre Nº 7.
Entre soleil et pluie !
Quand l’heure bleue vire au rose…