Ci-dessus : du vert dans cet univers minéral.
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Pour la 57e fois au Maroc…
Nous voici dans le vif du sujet, rangement de notre couche puis le grand départ après un petit-déjeuner bien copieux.
Pas trop de deux pour bien arrimer le chargement ! On se demande comment de si fines pattes peuvent transporter de si lourdes charges.
La marche d’approche vers les contreforts du Saghro, Sa’id, notre guide, toujours devant. Il faut dire que les gazelles batifolent… et ce n’est que le premier jour !
Les contreforts de la chaîne, les dents du midi et les quelques cultures, un peu de vert dans ce sombre décor caillouteux.
Pause chouchou… mais il faut bien repartir, le pique-nique n’est pas loin.
Après ce repas divin, une sieste s’impose avant de descendre dans la plaine. Il fait extrêmement chaud, faut-il vraiment passer à l’étage au-dessous ?
Un seul mulet pour transporter la cuisine et notre repas. Toujours encadré par Ali, le responsable des muletiers et Ibrahim, cuisinier hors pair. On dirait notre Sidi Oumlil plus en chair !
Hourra, le campement de l’azib (qui signifie bergerie) almou n’wark, est en vue ! Un peu dépitées par ces toutes nouvelles tentes vertes, qui ne laissent pas passer la lumière. Mais l’on s’habitue à tout n’est-ce-pas ?
Après le thé d’arrivée, une “ Geneviève “ façon Saghro ! Il faut toute la patience et la débrouillardise de Sa’id pour venir à bout de cette réparation de fortune, qui tiendra, il faut le souligner, jusqu’à la fin du circuit.
Deux tâches bien différentes, Ibrahim au milieu de ses casseroles et bassines et l’un de nos muletiers transformé en maréchal-ferrant.
S du Sirwa, pas tout-à-fait la région, mais rien de tel pour bien dormir !
Extinction des feux après une première journée de marche assez tranquille. Puisque nous ne sommes que 4 nous avons décidé de ne dormir que dans une seule tente, moins de travail pour l’équipe et bien plus rigolo pour nous. Alignées sans être trop serrées c’est absolument idéal. À refaire !
Notre hébergement : le bivouac de l'azib almou n’wark.
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