Ci-dessus : sous terre à Sarteano.
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Petits 26 kilomètres, pour visiter un hypogée à Sarteano seulement ouvert le samedi et un antiquaire à Cetona fermé jeudi !
Nous voici sur le site de la tombe du Quadrige infernal, juste à la sortie du village de Sarteano. Témoignage incroyable de la civilisation étrusque, IVe siècle avant JC !! L’on ne peut y pénétrer que 4 a 5 personnes en même temps lors de 2 visites un seul jour par semaine, le samedi.
Découverte en 2003, cet ensemble est creusé dans du travertin, à 5 m de profondeur. Le cippe (une borne) marque l’entrée de la tombe. Le clou de la visite: les incroyables fresques aux couleurs encore vives. En-dessous, de gauche à droite, 4 animaux attelés (l’on en distingue qu’un) tirent vers l’extérieur le char mortuaire conduit par un démon. Dauphins et vagues soulignent la fresque.
Scène de banquet avec deux hommes sur un lit d’apparat, surmonté d’une grecque.
Le sarcophage et son couvercle d’albâtre a été reconstitué. L’on trouve encore une représentation exceptionnelle d’un serpent à 3 têtes et d’un cheval marin.
Après-midi repos avant de se mettre en route demain pour quitter ce superbe lieu, que je mets à profit pour me balader autour du domaine. C’est l’occasion de faire des essais avec mon nouveau boîtier hybride Nikon Z50II, monté avec mon ancien objectif, le nouveau n’étant pas encore disponible. Si je suis nostalgique du bruit que faisait le miroir, il faut reconnaître que ce boîtier est fantastique. Lumineux, redistribution des commandes bien pensée, visualisation de la photo dans le viseur… j’apprends !
Végétation autour de La Sovana, portraits choisis…
Que serait la Toscana sans ses cyprès …
Un des oliviers du domaine, pour une huile savoureuse…
Le chêne de 150 ans dit-on, il doit maintenant en avoir 155, la plaque n’étant pas changée chaque année …
Genêt…
Des insectes : calopteryx haemorrhoidalis…
Le vin en devenir…
Honneur aux demoiselles de la réception : Gaïa, nouvellement arrivée et déjà comme un poisson dans l’eau et Fiorella, qui fait quasiment partie des meubles et connaît tout sur tout et tous, une perle ! Séquence rires !
Le samedi c’est le jour de l’apéritif de bienvenue, accompagné d’un buffet d’antipasti, nous sommes gâtés. Le grand chef Giuseppe est bien entouré de ses enfants, son fils qui le seconde, sa fille qui vient souvent en fin de semaine donner un coup de main et l’une de ses petites-filles. Il manque malheureusement Giovanella… en cuisine bien sûr !
La clientèle est très cosmopolite : allemands, néerlandais, belges, suisses, chinois, australiens, américains et j’en passe… Sans oublier Rachele, toujours souriante, au service.
Crédits :
©dominique wacker-cao