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Un peu d'histoire 110 ans le lavandou

Le 25 mai 1913, le président de la République Raymond Poincarré promulgue la loi qui érige Le Lavandou en commune. On dénombre alors 974 habitants dans cet ancien quartier de Bormes dont une partie des habitants demande son autonomie vis-à-vis du village voisin depuis 1909.

Au fil des décennies, le petit hameau de pêcheurs devient une cité touristique de renom. Les visiteurs arrivent en train. La population locale augmente et les équipements communaux se transforment pour répondre au besoin de cette évolution.

Les locaux de la douane laissent place à l’Hôtel de ville, l’école communale déménage, l'ancienne gare de Cavalière, abandonnée après la mise à l’arrêt de la ligne du Sud de la France accueille le public dans une mairie annexe… Tant de métamorphoses qui illustrent l’histoire du Lavandou.

A l’occasion du 110ème anniversaire de la Commune, le 25 mai 2023, le service culturel de la Ville, sous l’impulsion de Charlotte Bouvard, première adjointe au maire, a créé une exposition qui retrace ces évolutions à travers son patrimoine, notamment grâce aux documents extraits des archives municipales.

Après avoir été présentés au public sous forme d’une exposition en plein air, sur le front de mer lors des festivités du mois de mai puis sur le port cet été, les panneaux sont aujourd’hui accessibles sur cette plateforme numérique.

Le nouveau conseil municipal signe un bail avec le "Sieur Chenus" pour la location d'un appartement, situé rue Jean-Charles-Cazin, destiné à servir de mairie et de logement au garde-champêtre. Vote d'une demande de subvention pour l'achat et la réparation de l'immeuble servant de miarie.

JANVIER 1924 → installation d'un poste téléphonique à la mairie du Lavandou.

FEVRIER 1927 → débat sur le statut des deux employés communaux : secrétaire et garde-champêtre.

Projet de construction d'une nouvelle mairie. Présentation des plans de Monsieur Lafont, architecte à Bormes.

SEPTEMBRE 1929 → vote pour l'acquisition de la Caserne des Douanes pour la construction de l'Hôtel de Ville.

NOVEMBRE 1930 → vote d'un emprunt de 500 300 francs pour la construction de l'Hôtel de Ville. Mise en adjudication des travaux.

JUILLET 1932 → achat du mobilier de la Mairie.

Inauguration de l'Hôtel de Ville

DÉCEMBRE 1933 → vote d'une dépense totale de 711 300 francs pour la construction de l'Hôtel de Ville, aménagement des cours et construction des trottoirs.

DÉCEMBRE 1943 → acquistion d'un coffre-fort pour la mise en sécurité des titres d'alimentation de la commune.

Délibérations du projet de construction de la Mairie en 1928 et 1937.

JUIN 1946 → désignation de l'architecte (Monsieur Delrue) pour diriger les travaux de reconstruction et de remise en état des bâtiments communaux suite aux dégâts occasionnés par la guerre. Travaux financés par les Dommages de guerre.

EN 1973-74 → projet de déplacement de l'Hôtel de Ville en lieu et place de l'école communale du centre-ville. L'école est rasée et devient la Mairie annexe construite sur un étage (avec parkings souterrains), composée d'une salle des mariages, d'une salle polyvalente et d'un logement de fonction (architectes : Bernard Oberer- André Lolo). Le projet de surélévation de plusieurs étages (R+5) pouvant accueillir l'ensemble des services communaux ne sera jamais réalisé. Le Trésor public s'installera dans une partie des locaux, de 1992 à 2003, puis déménagera au Santa Cruz. La salle polyvalente de la mairie annexe reprendra alors ses dimensions d'origine en 2004 et le bâtiment prendra le nom d'Espace culturel.

27 MARS 1976 → échange avec l'administration des Douanes : les quatre logements situés dans le bâtiment de l'Hôtel de Ville sont échangés contre quatre logements dans le nouvel immeuble Le Vulcain Il.

Délivrance du permis de construire pour l'agrandissement de l'Hôtel de Ville (architecte : Jacques Delrue - entreprise gros œuvre : Van Acker). Après d'importants travaux, ce nouvel Hôtel de Ville passe de 500 m2 à 900 m2. Il est inauguré le 22 septembre 1984.

Travaux d'agrandissement de l'Hôtel de Ville de 1983-84.

Décision de travaux de modernisation de la salle d'honneur de l'Hôtel de Ville. Architecte : Monier Città Architectes.

Les travaux de modernisation de la salle d'honneur de l'Hôtel de Ville en mai 2023.
Les travaux de modernisation de la salle d'honneur de l'Hôtel de Ville en mai 2023.
Les travaux de modernisation de la salle d'honneur de l'Hôtel de Ville en mai 2023.
Ancienne gare de Cavalière

Une mairie annexe est créée dans les locaux de l'ancienne gare de Cavalière.

Le"Château" ! Sa construction à seulement quelques mètres de l'ancienne jetée abritant les pointus des pêcheurs aurait duré près de quarante ans pour s'achever en 1881. On doit cet étrange bâtiment devenu un symbole du Lavandou (il figure sur la plupart des cartes postales anciennes) à Mr Honnoraty, apothicaire et herboriste toulonnais, connu pour avoir acclimaté le kaki (plaqueminier) en France. Cet homme prospère aimait fréquenter Le Lavandou d'où il embarquait pour Port-Cros à la recherche de planches médicinales.

A la mort de M. Honnoraty, son neveu M. Flory récupére le ''Château''. En 1930, une terrasse est rajoutée. Le ''Château'' devient la pension ''Villa Louise'' et abrite des religieuses pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le bâtiment est transformé en restaurant ''Le Château", bénéficiant d'un emplacement idéal sur le front de mer, exploité par Léon Nicolas, le mari de la comédienne Jane Sourza.

Avec l'accord bienveillant des propriétaires des murs M. et Mme Auriol, le Conseil municipal vote le rachat du fonds de commerce ''Le Festival" (nou­veau nom de ce commerce) pour changer la destination de ce bâti­ment emblématique et y domicilier l'Office de tourisme du Lavandou. Le souhait de la commune est qu'alors le "Château" devienne "l'image de marque, la carte de visite et le symbole de toute une cité axée vers un modèle de vie qui sait valoriser ses racines. ''Après un an de travaux de rénovation afin de lui rendre son aspect d'origine dans le respect des techniques anciennes et de la qualité des matériaux de l'époque (Pierres de Tourris, de Costebelle et de Cassis), le ''Château" devient ''La Maison du Lavandou'' inaugurée par une sardinade géante le 15 juin 2007.

Bénédiction de la première pierre de la future église du Lavandou construite de 1855 à 1859 grâce à Louis Pélissier, curé de Bormes, qui investit personnellement 10 000 francs pour la réalisation de l'édifice et du presbytère.

2 FEVRIER 1859 → érigée en église paroissiale par l'évêque de Fréjus et de Toulon Henry Jordany qui lui donne pour titulaire et vocable saint Louis, (Louis IX, plus communément appelé saint Louis, roi de France capétien né le 25 avril 1214 à Poissy et mort le 25 août 1270 à Carthage, près de Tunis. Considéré comme un saint de son vivant, il est canonisé par l'Église catholique en 1297).

1930 → Le clocheton d'origine à une cloche s'écroule et doit être remplacé. Un clocher-mur à deux baies avec deux cloches est envisagé pour le remplacer.

Baptême des deux cloches (fondeur campaniste Paccard - Annecy). Inscription sur la grosse cloche (à couronne) n°361 : "Ad majorem Dei gloriam (Pour la plus grande gloire de Dieu). En l'année sainte 1934 et le cinq avril par son EXC. Mgr Augustin Simeone, évêque de Fréjus et de Toulon, mon parrain André Martin et ma marraine Josette Weil m'ont appelée Andrée-Josette-Pierrette. M. L'abbé E. Cablat étant curé." Note : Do

Inscription sur la petite cloche (à plateau) n°362 : "Ad majorem Dei gloriam. En l'année sainte 1934 et le cinq avril Martin-Aubert m'ont appeléepar son EXC. Mgr Augustin Simeone, évêque de Fréjus et de Toulon, mon parrain Eugène Victor Argaud et ma marraine Marguerite Marie Martin-Aubert m'ont appelée Marguerite-Marie-Eugènie-Cécile (ce dernier nom en souvenir de la cloche qui se brisa). M. L'abbé E. Cablat étant curé."

1935 → Un nouveau vitrail dit "Vierge de pitié", datant du XVIe siècle mais dont l'origine est perdue, est posé. Il sera inscrit à l'inventaire des objets immobiliers en 1954.

Aquarelle de l'église Saint-Louis par Isidore Rosenstock vers 1950.

L'église est agrandie par la volonté de l'abbé Helin, curé de la paroisse et ancien résistant. Travaux financés en partie par les dommages de guerre. Construction des contres-allées, d'un clocher carré assez bas surmonté d'un toit pyramidal, et de l'escalier en colimaçon par l'entreprise Zannini. Création de la tribune. Monsieur Pierre, l'un des maçons ayant participé à cet agrandissement se souvient que ce fut l'un de ses premiers chantiers avant de partir au service militaire. Les jeunes maçons sur place scellèrent une bouteille avec leurs noms dans un des pilliers.

Aquarelle de l'église Saint-Louis par Isidore Rosenstock vers 1950.

1982 → nouvel agrandissement de l'église par l'entreprise Agliati. L'aile Ouest est agrandie et la sacristie est déplacée grâce à l'acquisition de la maison mitoyenne. Aménagement de l'aile Est avec percement de deux vitraux modernes. Dépose de l'ancien autel et aménagement de l'estrade suite à la réforme liturgique.

FEVRIER 1999 → agrandissement de la rosace au-dessus de la porte d'entrée et pose d'un nouveau vitrail symbolisant le "Buisson ardent" embrasé par le feu de l'Esprit Saint.

2009 - 2010 → Après d'importants travaux de réhabilitation, l'église se pare de jolies couleurs de terre aux teintes chaudes de Provence. Une fresque peinte dans la tradition des moines iconographes par Jean-Baptiste Garrigou, artiste de l'atelier de Saint-Jean Damascène, harmonisant le style occidental des vitraux et le style byzantin des fresques, orne également ses murs intérieurs. Ces peintures ont pour thème : le Christ et les pêcheurs (pour rappeler l'origine de la commune littorale du Lavandou), mais saint Clair, patron des malvoyants et des couturiers, la Vierge Marie, et bien d'autres figures chrétiennes sont également représentés. A droite de la porte d'entrée de l'église, un saint Louis sculpté dans la pierre accueille les paroissiens.

2022 → dépose de l'ancien sol et pose d'un nouveau carrelage. Sécurisation de l'accès aux combles.

2023 → réfection du système d'attache des cloches

1855 → ouverture de la première école clandestine, Mademoiselle Abeille y est institutrice. D'abord dons le local du cercle "Le Fosquier" (ancienne agence Lugon) puis à l'emplacement du salon de coiffure de Monsieur Giraud, rue Cazin

1892 → première école transformée en école spéciale de filles et création d'une école publique de garçons.

1909 → école de filles dédoublée, deux institutrices

20 SEPTEMBRE 1903 → inauguration de la place Ernest-Reyer et du groupe scolaire dont la construction est à l'initiative du célèbre compositeur marseillais.

5 AOÛT 1923 → vote de principe pour l'agrandissement de l'école du Lavandou.

31 MAI 1925 → demande faite au 3e régiment d'infanterie alpine pour qu'un moniteur dudit régiment vienne dispenser des cours d'éducation physique aux élèves des deux sexes tous les jeudis.

25 NOVEMBRE 1925 → la commune octroie une indemnité exceptionnelle de 3 francs par jour pour compléter le salaire de deux institutrices suppléantes pour leur permettre de vivre dignement.

10 AVRIL 1926 → approbation de nouveaux plans pour l'exhaussement de l'école du Lavandou (architecte: M. David).

16 JANVIER 1927 → projet d'une nouvelle école de garçons de 2 classes et même 3 ou Lavandou. 106 enfants de 6 à 14 ans. Ecole de filles : 23 enfants de moins de 6 ans. Le retard dans le projet est un "facteur de propagande pour l'enseignement libre''.

18 MARS 1928 → emprunt de 90 000 francs pour l'école du Lavandou.

17 JUIN 1928 → une école à classe unique ayant été créée en 1909, cette classe enfantine reçoit les filles et les garçons de moins de 6 ans. 50 fillettes de plus de 6 ans fréquentant l'école, il est nécessaire que la classe soit dédoublée comme l'a été celle des garçons en 1913. Le Conseil municipal demande la création d'un emploi d'adjointe à l'école de filles. Un local est prévu pour cet agrandissement.

27 JANVIER 1929 → création de la cantine scolaire. Paiement de la femme chargée de ce service.

21 AVRIL 1929 → convention entre la société de chemin de fer et la commune autorisant la construction d'une classe supplémentaire de filles sur le mur de clôture bordant la voie ferrée.

5 FÉVRIER 1933 → crédit pour fournitures scolaires et livres scolaires uniquement pour les enfants nécessiteux.

31 JANVIER 1935 → création d'une caisse des écoles afin que les livres et fournitures scolaires soient définitivement donnés gratuitement à tous les enfants.

21 JANVIER 1937 → projet à mettre à l'étude pour mise au point ultérieure : construction d'un nouveau groupe scolaire.

LE MONUMENT AUX MORTS

Commémorant les soldats morts lors des conflits des guerres de 1914-18, de 1939-45 et d'AFN-Algérie ( 1954-1962), un obélisque sur socle, surmonté de la Croix de guerre, se dresse dans le ciel lavandourain et rend hommage à ses chers disparus. Erigé en 1926 dans le jardin de l'école communale, il n'a pas toujours été implanté Square des héros

23 AOÛT 1925 → Réservation d'un espace dans le jardin du groupe scolaire Ernest-Reyer pour exécution d'un monument aux morts

25 NOVEMBRE 1925 → subvention de l 000 francs pour le monument commémoratif de la Grande guerre. Approbation de l'emplacement du futur monument aux morts en bordure de la route n°4l de Hyères à Saint-Raphaël et en bas du groupe scolaire.

9 OCTOBRE 1945 → transfert du monument sur un terrain nouvellement acquis dans le but d'aménager un square baptisé Place des héros de la Libération.

2010 → de nouvelles plaques de marbre noir, avec plus de précisions sur le lieu de décès des personnes inscrites, sont apposées sur le monument.

En 1973 → le groupe scolaire Ernest-Reyer est rasé et à son emplacement s'érige une Mairie annexe. Les écoles sont logées dans des bâtiments provisoires.

6 NOVEMBRE 1974 → présentation du projet d'école primaire et maternelle. Architecte : M. Amédéo de Sud Atelier d' Architecture.

10 JANVIER 1976 → le nom "Groupe scolaire Marc-Legouhy" sera donné aux écoles en construction

Délibération sur la dénomination "Marc Legouhy" en 1976

1991 → agrandissement de 4 classes en primaire et de 3 classes en maternelle.

2017 → création de la crèche au sein de l'école maternelle et rénovation de la façade.

ÉCOLE DE SAINT-CLAIR

14 NOVEMBRE 1926→ délibération pour l'édification d'une école mixte à Saint-Clair. 160 élèves prévus sur Le Lavandou et Cavalière en 1928.

16 JUIN 1929 → principe de création d'une école pour les hameaux de Saint-Clair et la Fossette.

27 NOVEMBRE 1930→ choix d'un terrain appartenant à M. Vandoren et désignation des architectes Bentz et Chauvin pour l'établissement du projet de construction de l'école de Saint-Clair.

20 NOVEMBRE 1932→ demande d'utilité publique de différentes parcelles pour créer une route desservant la future école de Saint-Clair.

18 JUIN 1933 → école presque terminée à Saint-Clair : demande de nomination d'une institutrice adjointe pour la rentrée d'octobre.

14 JUIN 1941 → création d'une deuxième classe à Saint-Clair.

ÉCOLE DE CAVALIÈRE

1905 → école mixte communale installée dans une maison dans le quartier de Cavalière.

DÉCEMBRE 1913 → projet de construction d'une maison d'école et un bureau de facteur-receveur sur un terrain à Cavalière appartenant à la commune.

DÉCEMBRE 1919 → l'école de Cavalière installée dans un local jugé insalubre et trop petit (loué), demande l'octroi d'un baraquement devenu disponible après la guerre pour servir provisoirement de groupe scolaire à Cavalière.

16 DÉCEMBRE 1923 → plan et devis pour la construction d'une maison d'école mixte au hameau de Cavalière

25 NOVEMBRE 1925 le terrain communal pour l'édification de l'école de Cavalière étant trop étroit, don de Mr Moskon-Cauvet d'une bande de terrain de 3 mètres de large longeant le terrain communal côté Est.

10 AVRIL 1927 → emprunt pour l'école de Cavalière (projet approuvé par le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts le 31 décembre 1926).

1ER MAI 1927 → échange du terrain communal de l 250 m2 appartenant à Mr Moskon en échange de 540 m2 appartenant à la commune pour l'édification de l'école de Cavalière.

29 JANVIER 1928 → demande de transférer l'école de Cavalière provisoirement dans les locaux de la caserne désaffectée de la Douane à cause du retard pris par le projet de construction de l'école.

7 OCTOBRE 1928 → l'école de Cavalière est abritée dans un immeuble appartenant à Mr Engelfred en attendant la nouvelle école.

12 AOÛT 1933 → projet d'une deuxième classe et d'une cantine scolaire pour l'école de Cavalière. Présentation des plans de M. David, architecte.

6 AVRIL 1946 → dépôt d'un dossier de Dommages de guerre pour la remise en état des écoles mixtes des quartiers de Saint-Clair et de Cavalière suite aux dégâts dus au fait de l'occupation et des opérations militaires des 15-16-17 août 1944.

Les plans du port du Lavandou de 1883 à 1962

seule existait une petite jetée d'environ 150 mètres, séparée du rivage mais reliée par un pont sur pilotis.

21 DÉCEMBRE 1919 → demande d'aide à l'Etat pour la création d'un port, la petite jetée étant insuffisante.

1931 → première jetée prolongée par un coude à 120° de 33 mètres, où s'amarrent les pêcheurs, les plaisanciers et les courriers des îles d'or. Un feu électrique rouge est installé au musoir. Le pont de liaison au rivage, sur pilotis, est supprimé. La jetée est directement reliée au rivage ce qui entraîne l'ensablement du port.

10 DÉCEMBRE 1933 → projet de construction d'un épi de 40 mètres dans le port du Lavandou. Une "urgence absolue''.

1935→ on compte 50 bateaux (45 à moteur, 5 à voiles, 150 pêcheurs inscrits) dans le port.

26 MAI 1936 → projet d'améliorations du port ; protestation des pêcheurs.

1937 → pêche totale annuelle de 70 000 kg.

Délibération pour le projet de création du port du Lavandou 05.12.1926
Agrandissement du port du Lavandou et percement du tunnel en 1984.
Inauguration du nouveau port en 1986 autour d'une bouillabaisse géante.

un décret napoléonien modifie le règlement sur la pêche maritime côtière dans l'arrondissement de Toulon. Trois prud'hommes sont nommés ou Lavandou. La prud'homie est alors sur la plage.

NOVEMBRE 1930→ décision de démolition et de reconstruction du "Chaudron" (prud'homie des pêcheurs) sur un nouvel emplacement à côté de la "Villa Evelyne".

FEVRIER 1931 → Mr Lafont, architecte à Bormes, fait les plans du nouveau "Chaudron".

AVRIL 1931 → projet d'une prud'homie des pêcheurs avec construction d'une teinturerie et d'une salle de réunion. L'ancienne se trouve sur la plage, avec un aspect délabré et un positionnement pas judicieux devant les hôtels.

Avec la première jetée construite, il est plus simple pour les pêcheurs d'embarquer et de débarquer les filets le long du quai. La prud'homie est bâtie juste à côté et baptisée "Chaudron Vaillant-Couturier" (du nom de l'homme politique français ayant participé à la création du PCF).

MAI 1934 → construction par la coopérative des patrons pêcheurs d'un bâtiment pour la vente directe de leurs poissons.

FEVRIER 1935 → achat à la communauté des pêcheurs de l'immeuble dit "Le Chaudron" (atelier de teinture, salle du tribunal de pêche, salle pour dépôt de la teinture et salle pour dépôt de bois) de 231 m2 contre l'obligation par la commune de construire pour la communauté des pêcheurs une nouvelle prud'homie (déjà faite en réalité).

une nouvelle prud'homie, enrichie d'une salle des ventes et d'une chambre froide, est construite sur le vieux port.

La prud'homie en 2023
Délibération pour projet de construction d'une nouvelle prud'homie - 19/04/1931

Conserver l'âme de cette maison, légitimement rebaptisée Villa Théo, tout en la rendant fonctionnelle à l'accueil du public et d'événements culturels, tel était le défi du chantier qui s'est achevé fin 2017. Après ces travaux, les membres de I' Atelier des Arts Plastiques ont repris possession de l'espace entièrement repensé qui leur est désormais réservé au rez-de-chaussée.

L'ancien atelier de l'artiste au premier étage devient un lieu d'expositions, accessible par le jardin qui, lui aussi, a été réaménagé avec réinstallation d'un lavoir et création d'une petite esplanade où s'organisent des concerts et des manifestations de plein air. Il ne reste plus qu'à allers'asseoir sur le banc de pierre où Théo aimait s'installer et, comme lui, succomber à la magie du lieu.

Représentative d'un éclectisme régionaliste, la Villa Théo est typique de l'architecture de villégiature de la Côte d'Azur dans les premières années du XXème siècle. Elle est un élément important de l'identité architecturale et culturelle du Lavandou. Du fait de ses qualités propres et du contexte historique dans lequel elle s'inscrit, la Villa Théo présente une valeur patrimoniale réelle, reconnue en 2000 par l'attribution du label ''Patrimoine du XXème siècle''. Sa réhabilitation a permis d'entretenir une mémoire, une identité et une culture collective, mais s'avère également un levier de valorisation de tout un territoire, générateur d'un développement économique, touristique et culturel

la Villa Théo accueille désormais des expositions temporaires (classiques et contemporaines), des colloques, des concerts, des cours de peinture et la visite régulière de groupes et de scolaires.

des agriculteurs italiens arrivés sur le littoral varois ont construit des restanques (mur de pierres sèches) à Saint-Clair, sur un site naturel de 3,5ha. Ce site a été acquis par la Municipalité du Lavandou en 2016, avec le soutien du Département du Var et de la Région Sud, afin de le protéger de l'urbanisation et de le valoriser en tant que patrimoine séculaire.

Véritables édifices architecturaux, ces murs façonnés depuis des siècles aux quatre coins du monde, ont la particularité de maintenir la terre, retenir l'eau et restituer la nuit la chaleur absorbée par la pierre le jour. Pour ces qualités, les paysans du pourtour méditerranéen, ont façonné tous les terrains agricoles en restanques afin de développer toutes sortes de cultures, même les plus fragiles ou vulnérables.

les agriculteurs du Lavandou expédiaient encore 110 tonnes de fleurs coupées (anthémis blanches et jaunes, tulipes, glaïeuls, arums, soucis, etc.) à Paris, 120 tonnes de primeurs (pommes de terre, haricots verts, choux-fleurs, petits pois, etc.) à Lyon et 40 tonnes de primeurs à Marseille. Une coopérative agricole fut fondée en 1947.

Les restanques de Saint-Clair ont été exploitées jusqu'au milieu des années 1990. Dans son livre historique, "Le Lavandou", Francis Marmier révèle qu'en 1952, "900 tonnes de légumes et 80 000 paniers de fleurs" provenaient des restanques du Lavandou, dont celles de Saint-Clair.

Outil hydraulique ancestral, une noria servait autrefois à remonter l'eau du puits sur les différentes restanques pour arroser les cultures. Afin de perpétuer cette mémoire de l'eau, à une époque où la ressource se fait de plus en plus rare, la Municipalité a souhaité restaurer cette noria, abîmée par le temps. Pour ce faire, Maurice Martin, artisan au savoir-faire exceptionnel a été sollicité par la Ville et a relevé le défi en 2019. Son mécanisme remis en état, la noria peut être animée par la traction animale comme à l'époque.

plusieurs centaines d'arbres ont été plantés sur le site. Offerts à chacun des écoliers de la Commune, 160 oliviers et l 00 fruitiers (abricotiers, amandiers, figuiers, grenadiers, plaqueminiers, poiriers, pruniers) ont pris racine sur les restanques pour façonner le volet paysager du site.

les nouveaux écoliers de classe préparatoire ont poursuivi l'opération baptisée << Mon arbre à Saint-Clair >>, en plantant 98 arbres fruitiers sur les restanques les plus hautes (néfliers, jujubiers, pommiers, nashis). Aujourd'hui bien installés au soleil, ces 538 arbres donnent des fruits que les enfants sont invités à cueillir au fil des saisons.

Attachée à la valorisation de son patrimoine, la Municipalité poursuit sa dynamique d’équipements de qualité et d’acquisition foncière pour développer le sport, la culture, comme la préservation du patrimoine naturel.

La Villa Rossi, préemptée en 2005 pour devenir le Centre Communal de l'Action Sociale. Ouverte au public en 2007

Le nouveau Pôle Musique et Danse, inauguré en 2019.

La tribune du stade, construite fin 1950 (architectes Lefèvre-Aubert), rend hommage à Noël Rimbaud, fondateur des SOL en 1934.

La chapelle de Saint-Clair (architecte Bernard Oberer) construite en 1995 et inaugurée en 1996.

Le cinéma Le Grand Bleu, inauguré en mai 2021.

La Villa Descudé acquise en 2022

Le terrain Arnaldi (anciennement Les Argonautes) racheté en 2022 par la commune