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PORTRAITS
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Premier Chikuzan Takahashi : Né en juin 1910 à Kominato, dans la ville de Hiranai, préfecture d’Aomori, Nord du Japon. Nom de naissance : Sadazo Takahashi. Enfant, il contracte la rougeole et perd quasiment la vue, apprend le shamisen, le chant et devient musicien errant dans sa région et les préfectures voisines. Après la 2ème guerre mondiale, il accompagne Narita Unchiku, connu alors comme le «dieu» des chants traditionnels de Tsugaru et se fait désormais appeler Chikuzan. A cette époque il met en musique des chants traditionnels a cappella en les accompagnant au shamisen, une révolution dans la musique populaire. En 1963, il sort le premier 33 tours de shamisen solo, créant un phénomène Chikuzan à travers tout le japon. A partir des années 80, il se produit aux USA, en Union soviétique et dans bien d’autres pays où il est acclamé. En mars 1992, à 83 ans, il joue au Théâtre de la Ville à Paris. Le 5 février 1998, il meurt d’un cancer du larynx.
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Deuxième Chikuzan Takahashi : Née à Edogawa, Tokyo, elle vit à Itoigawa, Préfecture de Niigata. Elle commence à étudier le shamisen à 11 ans et devient à l’âge de 18 ans, après avoir écouté un des enregistrements du premier Chikuzan, son élève de shamisen et chants traditionnels. Elle se produit ensuite avec lui sous le nom de Chikuyo Takahashi. Après 6 ans d’apprentissage, elle se lance dans la profession en 1979 et continue à se produire avec lui au Japon et à l’étranger. En 1995 elle sort un 33 tours et en 1997 reprend le nom de Chikuzan Takahashi. Elle continue à développer sa propre recherche musicale non seulement dans la tradition de son maître mais aussi en s’ouvrant à d’autres influences.
Koichi Onishi : Réalisateur de ce documentaire, il est né à Osaka, au Japon, en août 1965. Diplômé de l’Université des Arts d’Osaka en 1988. Son documentaire «Kawachi Yukyo-den» filme l’errance des derniers musiciens de rue, guitare en bandoulière, dans la vieille ville d’Osaka. Le film est récompensé par un Prix de la réalisation. Puis Koishi Onishi réalise deux films (des drames) dans les années 90, avant de travailler pour la télévision, produire diverses vidéos de commande et autres clips musicaux. Il réalise son premier documentaire long-métrage «Sketches of Myahko» qui remporte au festival du film de Locarno la Mention spéciale du Jury de la Semaine de la Critique en 2011 et devient un hit au Japon. «Kamari de Tsugaru» est son 2ème documentaire long-métrage. Il tourne actuellement un documentaire sur Gilyak Amagasaki, un artiste de rue de 94 ans.
Koichi Onishi filmographie……..1991: «Kichijoji Muei»……..1995: «April in the Sentimental Northern Town»……..2011: «Sketches of Myahk» ……..2018: «Kamari de Tsugaru»
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Credits:
Portraits